de che che de ele ve fe ce cn en ein che fe on ee che D
En Amérique, dans cette atmosphère saxonisée et saxonisante, nous le savons maintenant: nous sommes restés catho- iques parce que nous sommes restés Français. Après Dieu voilà d’où nous est venu le salut.
Abbé GROULX. DE de ee ee AP ee de ee pp pes ee |
VOLUME XX
)bjectif
MERCREDI 23 JUIN 1948
Le RP. P.-E. Breton, o.m.i., organisa- M. J.-O. Pilon, d'Edmonton, trésorier eur général de la campagne de radio. | général de notre campagne de radio.
Nous laisserons ce bel héritage à la génération qui grandit
Par M. l'abbé J.-E. Lapointe, curé de Beaumont |
es
Les grandes oeuvres, comme les gran- : des amours, vivent de dévouement, les causes qui ne meurent pas sont celles ' qui ont le sacrifice à leur base. Si après | 300 ans nous possédons notre foi, nos] traditions et notre langue, c’est dû aux grands sacrifices et même au sang que nos pères ont versé pour nous les garder | et nous les transmettre. Aujourd'hui, ce | pieux hér'tage est en danger de se per-} dre pour notre nouvelle générationi vivant en ces plaines de l'Ouest, au milieu de cette ambiance protestante
1 (
M. Paul-A. Sicotte, de Falher, organi-
sateur régional pour la Rivière-la-Paix.
Un témoignage de la | Trois
Rivière-la-Paix
Falher, le 21 juin 1948
iM. le président du comité
de la radio, Edmonton, Alberta.
Monsieur,
Son Eminence le cardinal Villeneuve,
‘dans son allocution à Radio-Saint-
Boniface, félicitait nos compatriotes de là-bas de leur audacieux succès: “Mais vous avez réfléchi, mais vous avez COM-
| . : Ze . . 5 puté, mais vous avez décidé”, ieur disait- ‘il avec fierté.
Aujourd’hui, c'est à votre tour, Mes- sieurs de Radio-Edmonton. Vous réflé- chissez, vous computez et vous décidez de lancer une seconde campagne de
Organe de l'Association Canadienne-Française de l’Alberts | EDMONTON, ALBERTA — |
No 32
M. l'abbé E. Tessier, président con-|! M. J.-M. Fontaine, prés. conjoint et or- joint du comité régional de Morinville. 8anisateur pour la région de Morinville.
à
assemblées régionales où règne le plus bel optimisme
} Jeudi dernier, le 17 juin, une belle aussi bon, sinon meilleur, que tout L délégation, venue de tous les coins de !poste privé actuellement existant
la Rivière-la-Paix, se réunissait à la! Alberta. 11 sera donc facilement capté salle paroissiale de Falher pour tire mérné à la Rivière-la-Paix.
en marche l'organisation de la éamipds Les délégués passent alors au choix gne en faveur de la radio. L'assemblée du comité régional de la campagne. était rehaussée par la présence de S.! Ils choisissent M. Paul Sicotte comme Exc. Monseigneur Henri Routhier, o.m.i., organisateur général de toute la région coadjuteur du Vicariat de Grouard. M. de la Rivière-la-Paix. Le comité se com- Paul-A. Sicotte agissait comme prési-!posera comme suit:
dent actif. On remarquait, en outre, Présidents conjoints: R.P. L. Nadeau, parmi les personnes présentes: MM. les |o.m.i. et M. Paul-A. Sicotte;
abbés G. Martin, curé de Donnelly; P., Vice-présidents: R.P. J. Marsan, o.mi. P. Poithier, de Nampa; les RR. PP.'et M. Léopold Roy;
R. St-Jacques, de Falher; O. Pinard, de| Dons spéciaux: R.P. C. Desrochers, Tangente; R. Lechasseur, de Guy; J.jomii. et M. Jos. Filion.
et anglicisante.
1j nous fallait un moyen pour remé- dier à cet état lamentable. Tout est
souscription en faveur de notre radio! Marsan et L. Beuglet, de McLennan;
Chaque paroisse et mission sera re-
jirançaise en Alberta. Votre poste, vous
il'aurez, car de partout on vous appuie, ‘tant dans la province qu'à l'étranger.
Albert Bouchard, de Jean-Côté; U. Ro- bert, de Spirit-River; Alfred Bouchard, de Falher, et C1. Desrochers, de Giroux- ville, tous Oblats de Marie-Immaculée;
présentée au comité régional par les personnes suivantes: M. Eugène Dubrule tMcLæennan) ; M. Ed. Cimon (Donnelly); M. Roméo Desfossés (Falher); M. Jean
trouvé: c’est la radio française. Après des années de démarches, Ottawa vient de nous l’accorder. L’oppostiion des fa-, natiques n'a pas manqué, mais la justice a triomphé. Réjouissons-nous. Dieu en soit béni! |
{ 4
coûtera quelque chose pour construire La cause étant gagnée, il nous en sacrifices pécuniaires. Si nos pères en: ont fait pour nous, pourquoi n'en fe-; JUPE AGE pas pour nos enfants? Tou- |} jours fiers d'être Canadiens français, | c'est l'héritage que nous laisserons à: notre génération montante.
t Il n’y a pas si longtemps, dans nos | prairies de l'Ouest, un homme monta ; sur l’échafaud. Son seul tort était d'avoir trop aimé les siens et d’avoir osé résis- | ter par la force aux oppresseurs de sa race. Interrogé par le shérif sur les dis- positions de ses biens, Riel, la tête levée, iles yeux droits, la voix tremblante, fit ! cette touchante et noble réponse: “Je! n'ai pour tout bien que ceci”, montrant On me demande: “A quoi ça va servir, |son coeur, “et je lai donné à mon peu- D’avoir un poste de radio?” ple”. Avec de tels exemples sous les yeux Je vous le dirai avec plaisir; nous devons, nous Canadiens fran-| Pour moi, c’est clair comme de leau. çais, même les plus pauvres et les moins | intéressés, faire généreusement notre | part pour aider une oeuvre si chère et! | récompenser un peu ceux des nôtres que ‘se dévouent si fort pour la bonne cause.
À quoi ça va servir?
% OO +
Et d’abord, je vous le promets, Vous entendrez à coeur de jour Des beaux programmes tout en français
On compte sur notre fierté, mes amis. Sans avoir à vous battre pour...
Sachons répondre à l'appel.
— —
k % #
Vous n'aurez qu'un bouton magique A tourner dans votre maison;
Et vous entendrez de 1x belle musique, Des discours et de la bonne chanson. | Pourquoi, alors, un poste de radio? Pour SERVIR. . . l'Eglise, la patrie et lila société.
Pourquoi la radio? | + +: |
+ % #
Quand la Sophronie ravaudera À l'entour de ses chaudrons,
Avec joie elle écoutera | Des programmes qui lui plairont.
_—“‘Rien que cela?”, demandera-t-on | peut-être. \
Tout cela??, répondrai-je.
& OO %
Homs des gagnants
Tirage hebdomadaire en fa- veur des abonnés dont l’abon- nement est en règle.
On aura pour les enfants
Des belles histoires en français; Ce sera mieux que Tarzan Et tous les autres freluquets. É
# %æ
Dans le salon, les amoureux, Le soir, se feront la cour, Pendant que la radio, sur eux,
| Versera des chansons d'amour. | Gagnants de cette semaine: | | | | | |
M Æ% % Raymond St-Jacques, Beaumont, Alta De leur côté, les cultivateurs
A. Desmarais,
Se reposeront après les travaux; Morinville, Alberta orinville,
ls oublieront leur dur labeur,
En écoutant la radio. E.-L. Rousseau,
Calgary, Alta
Louis Dentinger, Falher, Alta
Éd #
.
Et, ce qui est encore plus beau, Peut-être que vous aurez le bonheur D'entendre parler, à la radio,
> de Chetun de ces gagnants reueyIs un Votre vieil ami, le Goffeur.
alvutà Ge la Bonne Chanson, Com
prenant trente chansons Le GOFFEUR {
4
1 (Mgr M.-A. Roy, 0.f.m.) |
{ Les gens du Nord reconnaissent que
c'est pour eux que vous avez demandé et obtenu un poste de 5,000 watts, au lieu
‘leurs résultats que vous vous imposez de : Richer, de McLennan, J. St-Armeault, les a à : plus lourds sacrifices d'argent; ils sau- | de Girouxville, Jos. Lagacé et À. Gagné, notre poste; non pas du-sang, mais déS ont certainement vous le prouver lorside Guy; D. Girard, de Jean-Côté; Ts.
de la campagne. Que le Seigneur et l’Immaculée Marie bénissent vos projets.
Roger St-Jacques, o.m.i.
La souscription de 1944
La souscription de 1944 a rapporté environ $32,000.
Cet argent a été placé dans des Bons du Gouvernement et la balance en banque.
Aucun sou de tout cet argent n'a été dépensé, excepté "tout dernière- ment, alors qu'il a fallu verser envi- ron $1,000. pour les dépenses de notre ingénieur, les plans techniques de notre poste, l'incorporation de Radio. Edmonton, etc. Certaines autres dé- penses, comme par exemple la cam- pagne en faveur de la radio, ont été soldées par l'Exécutif central de l'A. C.F.A.
Tout le reste du travail a été fait gratuitement et par le pur dévoue- ment dg# organisateurs.
A vous de faire votre part!
Rivière-la-Paix
cotte;
deau. omi., et M. Paul Sicotte; | Vice-présidents: o.mi. et M. Léopold Roy;
lomi, et M. Jos. Filion;
| Représentants des paroisses: McLennan: M. Eugène Dubrule; Donnelly: M. Ed. Cimon;
Falher: M. Roméo Desfossés; Girouxville: M. Jean St-Arneault; Guy: M. Jos. Lagacé; Jean-Côté: M. AIlf. Canuel; Joussard: M. Brassard, père; . Tangente: M. I. Langlois;
; Spirit River: M. Jos. Labrecque; Codessa: M. Emmanuel Gaboury; Eaglesham: M. Georges Meunier; ; Faust: M. Olivier Thibault; Peace River: M. J.-D. Lévesque; ‘ High Prairie: M. Adrien Landry; [l
|
’
i Nampa: M. L.-J. Tremblay; White Mud Creek: M. Omer Aubin.
Nomination d’organisateurs régionaux et locau
Organisateur régional: M. Paul Si- L | présidents conjoints: le R.P. L. Na-| délégués de Morinville, de Legal et des l Î le R.P. J. Marsan,
| Dons spéciaux: le R.P. C. Desrochers, | cette région. En voici la composition:
MM. Roméo Desfossés, de Falher; Ed. Cimon, Hervé Johnson, H. Lamoureux
St-Arneault (Girouxville); M. Jos. La- |gacé (Guy); M. Alf. Canuel (Jean-
| de 1,000 selon vos premiers plans; que et Léopold Roy, de Donnelly; Alfred | Côté) : M. Brassard, père (Joussard); c'est pour les atteindre avec de meil-
Gagné, A. Dubrule, A. Ouellette, et A. M. I. Langlois (Tangente); M. Jos. La. brecque (Spirit-River); M. Emmanuel | Gaboury (Codesa): M. Georges Meunier (Eaglesham); M. Olivier Thibault Langlois, de Tangente. Le RP. P.-E.i (Faust); M. J.-D. Lévesque ‘(Peace Ri- |
| ver) ; M. Adrien Landry (High Prairie);
4
Breton, o.m.i, organisateur de la cam- | | pagne, était venu d'’Edmonton pour ex- M. L.-J. Tremblay (Nampa); M. Omer |pliquer le projet de la radio française | Aubin (White Mud Creek). | et aider à l'organisation régionale. On Au cours des prochains jours, chaque comprend l'intérêt que la Rivière-la- centre de la région verra à former son Paix porte à la radio, lorsqu'on voit un | comité local, sur le modèle du comité inombre si imposant de délégués quitter \régional, à dresser la liste des souscrip- leur travail au beau milieu du jour et|teurs, à choisir ses équipes de sollici- iparcourir plusieurs milles pour venir | teurs en nombre suffisant pour que le prêter main-forte à l'organisation de la travail se fasse sans retard et d’une campagne. façon complète.
| Après quelques questions que les délé- |gués posent pour se renseigner sur cer-
us sus es ee Es ose tains points, le président invite Son Exc. | de etre M7 ir Routhier à adresser la parole.
immédiatement à l'étude du projet. Le R.P.
M. le président Sicotte ouvrit la réu-
! Monseigneur fait ressortir l'impor- ‘Breton donna alors un aperçu de la : : :
lauestion, 11 lut la lettre de M. B itance primordiale de la radio au point 4 ° pt etre CEE TON de ue français et catholique. Ii montre
i a s £ a ie en do o en particulier la nécessité du projet pour | P P P ; puis il expli- |; {6rmation de la jeunesse et la pré-|
qua le point de vue légal, technique et servation du foyer. “Il y a, dit-il, dans! ‘financier de notre poste. Il faudra 2 AREAS pe presque tous les centres, des problèmes ‘d’après la loi, commencer l’organisation |: ant Mai tuell t Îde notre poste de radio au plus tard le ne de : Mes . Le poste de radio est le plus important
de tous et il doit passer avant tous les
112 août. Les délégués sont alors mis au
1 3
courant des finances de notre poste. En autres. Le bien général doit passer avant| le bien local. Et je suis assuré que tou-!
comparant avec le coût äu poste de
!Saint-Boniface, on est forcé de conclur : A
i ? £:69 €ltes nos paroisses feront leur part géné-; reusement en faveur de la radio.”
‘qu'il en coûtera au moins $100,000.00
pour bâtir le nôtre. Radio-Edmonton! 5 L Lrésident remercie toutes les. ‘aura une puissance de 5,000 watts, c'est- | ‘à-dire qu'il pourra donner un service | (suite à la page 8) |
|
| \
| Morinville-Legal On trouvera ci-dessous le nom des personnes qui ont été choisies, lundi der-
paroisses environnantes ont choisi le|nier, pour former le comité régional
comité qui sera chargé d'organiser la
|souscription pour la radio dans toute à 2 ; : Présidents conjoints: M. l'abbé J.-E.
Lapointe, curé de Beaumont, et Me Paul Poirier, CR.
Vice-présidents: R.P. J. Patoine, 0. mi, curé de Saint-Joachim, et M.
| À leur réunion, jeudi dernier le 17, =
Présidents conjoints: M. l'abbé E.
\ Tessier, curé de Morinville, et M. J.-M.
| Fontaine, agronome;
| Vice-présidents: M. l'abbé R. Bérubé, | Arthur Saint-Pierre.
icuré de Legal, et M. Noël Lafrance, Dons spéciaux: M. l'abbé R. Ketchen, Dons spéciaux: M. l’abbé R. Barbeau, {curé de lImmaculée-Conception, et Me
curé de Picardville, et M. E. Sabourin. |André Déchène.
| l À
Organisateurs locaux: Saint-Albert: M. J. Léclair; Morinville: M. Ernest Houle; Legal: M. Pat. Montpetit;: Picardville: M. Aug. Théberge;
| Organisateurs locaux: t
|
| Vimy: M. Jos. Dussault;
|
Saint-Joachim: M. Albert Rocque; - Imm.-Conception: M. E. Labrie; -- Saint-François: M. A. Baril: — Saint-Edmond: M. Poulet; Saint-Antoine: M. A. Blackburn; Beaumont. M. Alex. Bérubé; Lamoureux: M. Léo Godbout; — Fort Saskatchewan: M. Marriacci; — Gibbons: M. A. St-Arnaud.
Westlock: M. Lionel Tellier; l Villeneuve: M. Aurèle Durocher; | Mearns: M. Cyrille Cloutier;
Rivière-qui-Barre: M. Moïse Comeau.
|les années à venir, c'est une nécessité présente.
:la radio est le problème qui presse le plus.
‘tous nos efforts tomber à l’eau.
Edmonton nôtres se donneront la main pour aider à la campagne de souscrip-
d'Edmonton: |
nimum nécessaire: $75,000.00
Le coût de notre poste d'apres les prévisions des experts
Le Manitoba a payé plus de $80,000. pour un poste de 1,000 watts — Notre poste aura 5,000 watts — Augmentation des prix depuis 1945
Après une étude sérieuse, basée sur les calculs des experts en radio, on en est venu à la conclusion que lobjectif de la présente campagne de la radio doit être au minimum de $75,000.00. Qu'on le remarque bien, c’est là un minimum absolument nécessaire pour mener le projet à bonne fin.
Tous d’ailleurs comprennent le bien-fondé de cette demande et sont prêts à faire tout leur possible pour que la souscription remporte le plus grand succès et dépasse même l'objectif.
Si quelqu'un est tenté, par hasard, de se demander pourquoi on a fixé le montant à $75,000.00, il suffira de lui mettre sous les yeux quelques chiffres pour lui faire comprendre que l'objectif est des plus raisonnables, et même que nous ne pouvons pas espérer la construction de notre poste à moins que nous n’obtenions ce montant au cours de la présente campagne.
Jetons un coup d'oeil sur l'expérience de Saint-Boniface. Tous savent que nos compatriotes du Manitoba ont construit un poste de 1,000 watts en 1945. Nous mettrons en regard les déboursés faits pour ce poste de 1,000 watts, et ceux que nous devrons faire pour notre poste qui aura 5,000 watts. Nous ne donnons ici que les principaux item:
St-Boniface Edmonton Terrain du studio S 2,365.00 $ 2,300. environ Terrain du transmetteur 1,027.64 6,000. environ (51 acres) Bâtisses du studio 30,484.30 35,000. environ Bâtisses du transmetteur 6,471.43 7,000. environ Equipement du studio 8,153.97 9,000. environ Equipement du transmetteur ……. 22,662.33 35,000. environ Mobilier du studio … 4,981.94 5,000. environ DISQUES 3,121.66 3,000. environ
pour la construction seule de leur poste, nos compatriotes ont dépensé la somme exacte de $80,470.68. Or nous devrons payer plus cher: 1.—parce que nous sommes obligés de bâtir un poste plus puissant pour atteindre tous nos groupes de l'Alberta; 2.—parce que les prix des matériaux ont monté considérablement depuis 1945. L'on estime à bon aroit qu'il nous faudra payer $100,000. pour notre poste. La souscription de 1944, à cause des circonstances que l'on connaît, n’a rapporté qu’une trentaine de mille piastres, il nous faut aujourd’hui trouver la balance, c’est-à-dire environ $75,000.00. Et nous le répétons, c'est 1à un minimum absolument nécessaire. T1 sera facile d'arriver à ce montant, si tous travaillent sérieuse- ment à la campagne et versent une contribution généreuse en
faveur de la radio.
En 1944, nous n'avions pas notre permis, et plusieurs n'ont pas souscrit ou ont donné très peu à cause de cela. Aujourd'hui, nous avons le permis. Notre poste de radio, ce n’est plus un proj et pour Remarquez bien que nous devons commencer à construire notre poste dans les trois mois à compter de la date d'émission du permis. Comme notre permis nous fut accordé le 12 mai, il nous faut commencer à or- ganiser notre poste avant le 12 août, sous peine de voir notre permis annulé. J{ln'y a donc plus à lésiner ni à tergiverser: il nous faut trouver le capital requis d'ici la fin de juillet.
Nous avons attendu le permis avec impatience pendant des années. Aujourd’hui nous l'avons. À nous donc désormais d'agir. Relisons à ce sujet ce que Son Exc. Monseigneur J. H. MacDonald, archevêque d’Edmonton, nous écrit dans sa magnifique lettre en faveur de notre poste:
“Il y avait des délais qui nous causaient beaucoup de cha- grin, mais les activités de ‘ceux qui s’opposaient à nous les expliquent. Désormais l'achèvement de nos ambitions et de nos prières dépend de nous-mêmes, et cela va demander des sacrifices financiers beaucoup plus considérables que ceux qui auraient été nécessaires en 1945.
“pourtant vous ne donnerez pas une occasion aux autres de dire que l'octroi avait été accordé par les autorités fédérales, mais jamais exécuté à cause de la parcimonie et l'indifférence de la population intéressée. Noblesse oblige.”
A chacun de nous, donc de faire sa part et largement. Il sera facile de remporter une autre éclatante victoire, en faisant de la campagne un succès sans précédent. La chose, en effet, ne dépend
que de nous.
Aujourd’hui, les conditions sont des plus favorables. Nous savons désormais que l'argent que nous souscrirons ne sera pas inutilement versé. Nous comptons actuellement sur un grand nombre de personnes prêtes à se dévouer. L'organisation jusqu'ici a'été partout très bien accueillie. Nous comprenons qu’il y à par- fois des problèmes 10Caux délicats; mais il ne faut pas l'oublier, Il nous faut trouver le capital requis avant le 12 août, sous peine de voir le fruit de Nous sommes sûrs que tous Îles
tion et qu'ils feront les sacrifices nécessaires en faveur de notre poste.
Que tous sans exception fassent leur part, et il n’y à aucun doute que nous obtiendrons le plus grand succès.
Noblesse oblige!
EEE ——————————.
Réunions régionales
Deux autres réunions régionales auront lieu ces jours-ci:
28 juin, Saint-Paul, à 8h. p.m.: pour les paroisses de Saint- Paul, Lafond, Saint-Edouard, Saint-Vincent, Brosseau- Duvernay, Sainte-Lina, Thérien et Mallaig;
29 juin, Bonnyville, à 8h. p.m.: pour Bonnyville, La Corey;, Fort Kent, Holyoke, Lac Froid, Grand Centre et toutes les missions de la région.
des principaux organisateurs de leur paroisse respective.
|
Nous comptons sur la présence de Messieurs les curés et i
Comité de la radio de l'A.C.F.A.
fie us lee
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La Survivance
Hebdomadatre publié tous les mercredis à 10010-108e rue, Edmonton, Alberta
Fondé ‘le 16 novembre 1928
Journai indépendant en politique et entlérement con- sacré à la cause religieuse et nationaie.
Rédacteur en chef: P.-Æ. Breton, om. Rédacteur adjoint: S. Pelletier, o.m.i.
PRIX DE L'ABONINEMENT: Provinces de l'Ouest: +#2.00 par an; Etats-Unis et Québec: #2.50 par an; Europe: #3.00 par en.
Organe officiel de ‘‘L'Assogiation canadienne-Trançaise de l'Alberta”
Autcrisé comme envoi postal dela deuxième classe, Ministére des Postes, Ottawa.
EE DR Rs MERCREDI LE 23 JUIN 1948
RE PS
Un appel à la collaboration
Le travail de la campagne en faveur de la radio progresse partout favorablement. Cette campagne a été entreprise avec l'appui le plus sympathique des autorités religieuses et tous les nôtres ont jusqu'ici manifesté partout un vif intérét. Deux réunions générales ont été tenues, l’une pour les laïcs, le 29 mai, et l'autre pour le ciergé, le 10 juin. De plus, trois as- semblées régionales ont aussi eu lieu, afin de voir à l'organisation pratique de la Sous- cription. ‘Trois autres réunions vont suivre cette semaine.
Mais ce n'est là que le travail préliminaire. Il appartient à chaque paroisse de mettre sur pied un organisme capable d'assurer le succès de la souscription dans ses limites par- ticulières. Il est évident qu’on ne peut de- mander à un petit groupe d’organisateurs de parcourir toute la province ou toute une ré- gion pour recueillir les souscriptions en faveur de notre poste.
Réfléchissons un moment. Nous avons en- fin notre permis de radio, un permis long- temps attendu et durement gagné. Mais, d’a- près ia loi, nous devons commencer la cons- truction dans les trois mois, sous peine de voir ce même permis annulé. Cela devrait suffire à convaincre tous les nôtres que l’oeu- vre qui presse le plus actuellement, c’est notre poste de radio. Les paroisses auront toujours le temps voulu pour recueillir des fonds pour leurs autres oeuvres. Le. poste de radio, lui, ne peut pas attendre à plus tard. La loi nous oblige à le construire immédiatement, La réponse à ce besoin appartient à chacun de nous; et tous sans exception, nous devons faire notre part généreusement.
On trouvera dans une autre colonne les dé- tails sur le coût de l’entreprise. C’est au moins $100,000. et probablement plus qu’il nous fau- dra pour la construction seulement. Or, pour des raisons que tous connaissent, nous n’a- vons recueilli en 1944 que $32,000. C'est donc environ $75,000. qu'il nous faut souscrire im- médiatement pour avoir le capital suffisant à la construction de notre poste de radio.
Cet objectif sera facilement atteint, si toutes nos paroisses et tous nos compatriotes font leur part. Dans ce but, encore une fois, à faut que l’on ait partout de bons comités lo- caux. Chaque paroisse doit se faire un point d'honneur de verser sa part en proportion de sa population. On a pu, lors de la campagne de 1944, invoquer quelques raisons pOur ne pas souscrire. Mais cette fois, tout doute est tombé: nous avons notre permis; tous désor- mais doivent verser généreusement leur part.
D'ici les premiers jours de juillet, on voudra bien former partout des comités paroissiaux et régionaux et enrégimenter des organisa- teurs en nombre suffisant; dresser la liste des objectifs individuels et répartir le tra- vail; en un mot se tenir prêt pour la grande offensive qui va être lancée.
“Noblesse oblige”! c'est le mot d'ordre qui nous est donné par notre vénéré archevêque. “Vous ne donnerez pas une occasion aux au- tres, déclare-t-il, de dire que l'octroi a été accordé par les autorités fédérales, mais ja- mais exécuté à cause de la parcimonie et l’in- différence de ia population intéressée”.
La parcimonie, l'indifférence: voilà bien deux dangers contre lesquels nous devons nous mettre en garde. ‘
Ne soyons pas des indifférents. Refuser de travailler, de faire un petit effort qui durera à peine trois semaines, ce serait en quelque sorte une faiblesse coupable, un manque de * fierté.
Ne soyons pas des parcimonieux. On donne sans compter, lorsqu'il s'agit d'amusements, d'oeuvres profanes étrangères et de combien d’autres choses. Donnons donc généreusement puisqu'il s’agit aujourd’hui d’une oeuvre qui est pour nous-mêmes.
“Noblesse oblige”! Chacune de nos parois- ses voudra faire sa part, toute sa part. Nous faisons appel à la collaboration de tous les nôtres. Le succès dépend de leur réponse.
Comité de la radio de lA.C.F.A.
Lecons d'histoire, lecons de vie
Dans son numéro de juin, la Revue d’Histoi- re de l'Amérique Française publie un article d'un très grand intérêt, intitulé “La faillite d’une politique”. L'auteur n'est autre que le ghanoïne Lionel Groulx à qui la Société Royale du Canada vient d'attribuer la mé- daille Tyrell, sa plus haute distinction dans le domaine de l’histoire.
L'article du chanoine Groulx porte sur un événement dont nous célébrons le centenaire cette année: l'abolition de la clause LXI de l’Acte d'Union qui faisait de l'anglais la seule langue officielle des Canadas-Unis. “Enfin une grande injustice était réparée: la langue française était rétablie dans les droits qu’on lui avait ravis en 1841.”
A l'ouverture du Parlement, le 18 janvier 1849, Lord Elgin confirmait l'événement en ces termes: “Je suis fort aise d’avoir à vous apprendre que, conformément au désir de la Législature locale, le Parlement impérial a passé un acte révoquant la clause de l'Acte d'Union qui imposait des restrictions à l’usa- ge de la langue française.”
Le chanoine Groulx fait suivre son article de seize pièces historiques où nous pouvons suivre les étapes de la lutte qui devait aboutir au rétablissement de la langue française dans
ments
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ses droits officiels. Nous n'aurons pas la pré- tention de résumer ici c£ très bel article et ces pièces historiques. Il faut les lire. Nous vou- drions seulement indiquer quelques lecons qui s'en dégagent pour notre vie à nous.
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La clause LXI n'avait qu’un but: angliciser le Canada français. Dans son rapport de 1839, préliminaire à l'union des deux Canadas, Lord Durham l'avait exprimé clairement: “. ..le premier et ferme dessein du gouvernement britannique doit être à l’avenir d'établir dans cette province (le Bas-Canada) une popula- tion anglaise, avec les lois et la langue anglai- ses, et de n’en confier le gouvernement qu’à une législature anglaise.”
Nous connaissons maintenant la faillite de ces peu démocratiques ambitions. Il im- porte plus encore d'en savoir la cause.
On ne supprime pas par quelques textes de loi la langue et les traditions d’un peuple qui a décidé de les garder.
Le fait français, on fut obligé d'en tenir compte dès l’ouverture du premier Parlement de l’Union. La Chambre choisissait comme président un Canadien français, À. Cuvillier, à cause de ‘sa connaissance des langues an- glsise et française”. Celui-ci remercia la Chambre dans les deux langues.
Immédiatement après la lecture du discours du Trône, le 15 juin 1841, M. John Prince, se- condé par M. David Thornburn (tous deux députés du Haut-Canada), proposait que cinq cents exemplaires du discours fussent im- primés “dans chacune des deux langues an- glaise et française” pour l'usage des députés. Quelques jours plus tard, on adoptait un rè- glemerit semblable pour le Journal, les Mo- tions, Adresses, Messages, etc., de la Chambre. À ce moment, il est vrai, ‘“tories et réformistes (du Haut-Canada) se disputent l'alliance ca- nadienne-française”. Mais s'ils se la dispu- tent, c'est qu’il existe des Canadiens bien décidés à vivre malgré la clause LXT. Déjà on prévoit que la politique d’anglicisation sera une faillite.
Des francophobes veulent pourtant éviter ce malheur.
Is proposent aux Canadiens français de renoncer à leur langue. Ce serait si beau si tous ne parlaient qu'anglais! ‘Toute trace d’origine française disparue, il n’existerait plus que des Canadiens pour le plus grand bien et la paix du Canada. Et puis, pourquoi les chefs canadiens-français tiennent-ils tant à parler leur langue, même au Parlement des Canadas-Unis? Ce mauvais entêtement est d'autant plus contraire à l'harmonie qu’ils peuvent s'exprimer en anglais. Comme le di- sait de LaFontaine M. John Henry Dunn, mi- nistre et député de Toronto, “the honourable gentleman could speak English very well.”
Assurément, plusieurs @e nos ‘“‘bhons-enten- tistes-à-tout-prix” peuvent se réclamer de lointains ancêtres dont ils semblent avoir ap- pris par Coeur les beaux discours.
Sans doute que LaFontaine pouvait parler l'anglais. Mais il tenait à sa langue: il savait aussi qu'on n'établit pas la paix entre les citoyens d’un pays sur l'injustice et le mé- pris des droits.
Au mois de septembre 1942, en pleine crise parlementaire, alors que les circonstances de- vaient donner à ses paroles un grand reten- tissement, LaFontaine, député de North York, Haut-Canada, déclare à la Chambre: “, . . je dois informer les honorables membres que, quand même la connaissance de la langue anglaise me serait aussi familière que celle de la langue française, je n’en ferais pas moins mon premier discours dans la langue de mes compatriotes canadiens-français, ne füt-ce que pour protester solennellement contre cet- te cruelle injustice de l’Acte d'Union qui tend à proscrire la langue maternelle d’une moitié de la population du Canada. Je le dois à mes compatriotes, je le dois à moi-même.”
On sait le reste.
Au mois de février 1845, la Législature des Canadas-Unis, par un vote unanime, deman- dait l'abrogation de la clause LXI. Le 14 août 1848, le Parlement impérial, sous la force des circonstances, abrogeait effectivement cette clause; il rétablissait le français dans ses droits officiels.
1 % * *#
Bien des faits avaient préparé cet événe- ment historique. On pourra en lire le récit dans l'article du chanoine Groulx. Mais au commencement de ces faits, il y avait la déter- mination des Canadiens français de ne pas accepter une mesure antidémocratique, de conserver leur âme et leur langue malgré tout. C’est d’abord à cette détermination qu'il faut attribuer la faillite de toutes les politiques d’anglicisation chez nous.
On ne tue pas à coups de lois injustes un peuple qui veut vivre. Au contraire, on accroît son courage, on ravive sa vigilance.
S. P.
En lisant les journaux
Economie et épargne
LE DROIT. — Dans une causerie qu'il a prononcée sur les caisses populaires, à Hull, M. le sénateur C. Vaillancourt, qui est aussi le gérant de la Fédération des caisses du Québec, a insisté sur l'importance de l’édu- cation de l’économie et de l'épargne. L’écono- mie, a-t-il dit, consiste à savoir bien utiliser les ressources dont on dispose et il arrive que quelqu'un puisse être véritablement économe sans pouvoir épargner, faute de revenus suf- fisants. L’épargne consiste à mettre de côté, en réserve, la partie des biens dont on peut momentanément se passer, pourvu qu'on ait l'énergie et la volonté de se priver de choses inutiles et parfois même malfaisantes. Mais on ne saurait évidemment être du nombre des épargnants sans être économe. Il reste qu'économie et épargne sont des pratiques indispensables pour celui qui veut arriver à quelque chose, ne pas passer toute sa vie sans ramasser quelque avoir. Bien comprises, elles sont des vertus puisqu'elles requièrent de labnégation, le sacrifice de ses appétits. Elles aident à former le caractère, à tremper un homme. Ce sont là des vérités trop souvent oubliées.
E. L.
22020 2 qe
‘déjeuner substantiel.
La Survivance
nent meme rte nn
MERCREDI 23 JUIN 1948
La Radio-Ouest-Française
Bref historique de la question
(Suite de la semaine dernière)
vit durant tout l'automne. Le 2 février 1944, à la Séance de la Société du Par- ler français à Québec, Monseigneur Maurice Baudoux, P.D, pouvait an-
Le AE de ir. à de noncer la création, à Saint-Boniface, de teur BeAucheun etienne che ee Radio-Ouest-Française, société de ra-
visite qu'avait faite dans l'Ouest, pen- |}; difrusion canadienne-française des dant l'été, le président du Comité de la | Prairies ‘
Survivance, monsieur Adrien Pouliot. Au cours d’un voyage qui avait duré près l de deux mois, celui-ci avait pris contact avec la plupart des groupements fran-
Visions d'avenir
Projet réalisable De nouvelles réunions d'études eurent lieu, cette fois à Québec. Le projet fut çais des Prairies. J1 en était revenu avec ie la convictio e le problème de 1a}8 5 107 Er |technique. On aboutit à la conclusion
radio se posait avec acuité pour nos)": Nbr compatriotes, que ceux-ci désiraient u- qu’il était réalisable avec le secours de
1 : , nanimement du français à la radio etile EE et ns envisagez que l'idée de postes français indépen- a possibili une souscription au sein
dants faisait rapidement son chemin. [de tous les groupes français.
Création de Ra ER triotes des Prairies, quatre postes radio- En septembre, le Cons de PUEVI- | Dhoniques d'une puissance de mille vance adopta en principe le projet et | yatts chacun. Un de ces postes serait il envoya son secrtéaire général dans | tué à Saint-Boniface, un à Gravel- FOuest en discuter les modalités avec | org 59 troisiérne à Bhinée- Albert et les intéressés. Des réunions d’études eu-| duatriéme mono due dans SR . . des localités avoisinantes. La Saskat- à L !chewan aurait besoin de deux postes en
les possibilités techniques et commer- p
: k N [raison de la dispersion de sa population ciales d’une telle entreprise se poursui- Let plus particulièrement de la scission
ide l'élément français en deux groupes: l'un au nord, l’autre au sud.
De l'avis des experts, le coût de cons- truction des quatre postes s'élèvera à cent cinquante mille dollars. 11 faudra
La santé au foyer parer aux déficits des premières années
Il est plus facile et meilleur marché | d'exploitation, ce qui nécessitera un à la longue d’être soigneux dans l’a-jautre montant de cent cinquante mille chat des vivres et la préparation des dollars. On prévoit que les postes pour- aliments, d’après les hygiénistes alimen- taires. Les foyers où les repas sont pré- parés à la diable et où l’on ne tient horaire réduit durant les premières an- pas compte de certains éléments essen- | nées: six ou huit heures par jour, ce qui tiels, abriteront vraisemblablement des |est suffisant pour les besoins de la po- personnes jirritables et malades. Les pulation française. fruis et les légumes sains aideront tal mère de famille à garder sa nichée heu- dans chaque province
TRUE EURE BONE Depuis l’assemblée de Québec en fé- OT S |vrier 1944, l'entrepris ea progressé. L'or- L'heure cruciale ‘ganisme interprovincial de Radio- Les personnes qui font un petit déjeu- | Guest-Française a préparé les voies à ner trop sommaire risquent de traverser | quatre sociétés de radiodiffusion, con- une “heure cruciale”, vers les OnZ%\formément aux exigences des lois fédé- heures du matin. I] n'est pas possible de |;4les et provinciales. Radio-Ouest- travailler comme un cheval et de man- | francaise elle-même est devenue un or- ger comme un oiseau, dit un expert. Un \gane de coordination entre les quatre bon petit déjeuner doit comprendre au | sociétés provinciales et entre l'Ouest et moins un fruit, une céréale à grain en-|pEst. tier et du lait. Les travailleurs doivent commencer leur journée par un petit |
a
Conseils d'hygiène
Une société de radiodiffusion
Radio Saint-Boniface A la suite de démarches et de négo- yciations poursuivies pendant plusieurs imois par le Comité de la Survivance française et Radio-Ouest-Française, le
& + # Sommeil réparateur
La qualité du travail dépend souvent |Hinistère des Transports, à Ottawa, a|
de la qualité du sommeil. On recom-| octroyé un permis pour la construction mande d'aérer les pièces où l'on à fumé, | Gun poste privé français à Saint-
avant de se coucher. La nervosité, l'a- | Boniface. Nos compatriotes manitobains maigrissement, la fatigue générale, tra- |. sont constitués en corporation civi-
duisent souvent une insuffisance de le, En janvier 1945, les délégués des pa-
sommeil. i roîsses françaises, qui constituent la cor-
RUE à tbe se sont réunis à Saint-Boni-
Le jeu et la santé la Ts tél des directeur chargés
Si excitant qu'il soit de regarder des | Ge veiller aux intérêts de la corpora-
équipes sportives, il est plus excitant |{jon Les direéteurs se sont mis à l’oeu- encore, et meilleur pour la santé, de
vre. Ils ont entrepris des démarches jouer soi-même. On nous engage à
: pour la construction du poste et le re- “descendre des gradins pour faire notre | tement du personnel. part sur la piste”. Le jeu et la santé vont la main dans la main.
= % *%
Nettoyage
Une chaîne ne peut pas être plus forte
que le plus faible des anneaux. De même, les précautions sanitaires prises dans une localité, pour le bien de tous, sont à la merci du moins scrupuleux des ci- toyens. Les chefs des services d'hygiène nous engagent tous à observer les règles de l'hygiène et de la propreté. Ils nous demandent de veiller à la propreté des salles de toilette dans les restaurants, à bord des trains, dans les bureaux et dans les usines, pour éviter la propa- gation des infections. La régle d’or s’ap- plique dans tous les locaux que nous radio, mais je veux que mes enfants et devons partager avec d’autres.
Exemples de générosité Durant la souscription de 1944, Son
de Saint-Boniface, versait ses maigres écoaomies entre les mains du président du Comité de la Survivance française pour “l'oeuvre vitale du poste de Saint- Boniface”. Une humble femme de peine remit aux organisateurs de la souscrip- tion un billet de cent dollars. Comme ils s'étonnaient de cette largesse, elle eut cette réponse, sublime dans sa simpli- cité: “J'avais ramassé cet argent pour
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Il faudra, pour desservir nos compa- | sez le français pour vous écrire en fran-
ront ensuite se sustenter par eux-: mêmes, à condition d'opérer selon un|
Excellence Mgr Béliveau, archevêque
m'acheter un manteau de fourrure. Je teau. Je n’ai guère le temps d'écouter la!
mes petits-enfants aient de la radio|
| français qu'ils ignoraient auparavant”
Après avoir consigné ces faits, le ré. dacteur du rapnort envisageait la pers. pective de postes français indépendants. Ii faisait alors, en marge du projet, les réfiexions suivantes que nous lvrons à la méditation de nos compatriotes:
française et restent français.”
Deux vieux métis, qui vivent dans un misérable logis, souscrivent dix sosrel et déclarent: “C'est pas pour nous au- tres, c’est pour la cause”. Un ouvrier de Saint-Boniface, plus riche d'enfants que
' lève dans une réunion, au c SR de souscription et! “Les programmes qui constitueront annonce qu'il fait un don de cent dol- Thoraire ee de nos postes seront lers. Il ajoute: “Mes amis vont me dire | des PEGEFARRES rançais. La majeure que je suis fou. Ça va me forcer, mais! partie nous ces postes français si je puis ramasser assez d'argent pour du Québec, sous a a enregistre- acheter des appareils récepteurs, je puis! ments. Car le raie ement par is té- en faire autant pour aider à construire | léPhoniques au Téseau français de l'Est, un poste émetteur qui va me donner du | est irr ÉRNSÈR DATE que trop coûteux. français à la journée, à moi, à mes en- ce bénéficierons ainsi tout de même fants et à mes petits-enfants.” Un autre | d'une bonne parte de la richesse artis- qui est noyé dans un centre anglais en- tique et culturelle du su français. voie son obole et il écrit, en anglais: kgs; Ainsi, nos gens DoutteRE s AUS aux on avait eu une radio française plus : mêmes sue culturelles et rehxieuses tôt, j'aurais peut-être pu apprendre às- que Apte frères du Québec. Et nous ré- {tablirons, malgré les distances, l'union
canadienne-française, si nécessaire à e| notre survivance. Peu à peu, nous réali- serons sur place une part pius coni- | dérable de notre horaire. selon nos be- i soins et possibilités.
“Ainsi, nous pourrons arriver à Muin- tenir français nos foyers. Nous prolon- gerons la formation scolaire et parois- siale. Et nous parviendrons à mieux relier nos groupes épars.”
Une scène émouvante dans si simplicité
L'ancien président de l'Association |canadienne-française de la Saskatche- |wan, monsieur Raymond Denis, & décrit, dans une réunion patriotique, une scène de vie française dans un village de l'Ouest canadien, à l'heure où passe l'é. mission “Un homme et son péché”. Il
{suite à la page 3)
1 çais”.
C'est grâce à tant de générosité qu le poste de Saint-Boniface a pu être construit. Il est aujourd'hui en plein progrès. On a dit avec raison qu'il est un succès.
Pour garder nos foyers français
Quel appoint constitueront les postes radiophoniques projetés pour la survi- vance, le progrès et le rayonnement ldes nôtres dans l'Ouest? Il est assez difficile de se l'imaginer de façon pré- cise. On peut cependant s’en faire une idée d’après les effets bienfaisants que produisent chez les nôtres les quelques | programmes français de la radio offi- | cielle. Nous rious permettons, pour illus- ‘trer ces effets bienfaisants, d'emprunter | quelques notations à un rapport de la | Saskatchewan. Les voici dans leur pre- : nante simplicité: | i “Un organisateur, qui a visité 43 grou- | !pes, rapporte qu'il commençait toujours ; isa conférence en demandant combien, | parmi l'assistance, écoutaient ceux des| : programmes qui passent à des heures où il est possible d'être à la maison; 90 D.i
100 des réponses sont affirmatives. “Les noms des personnages de “Un | homme et son péché” sont connus de; tous. On ne désigne plus guère les “grat- teux” de la paroisse que par Séraphin. É “patois” du radio-roman se rencon- |
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trent sur beaucoup de lèvres. Et des! femmes se téléphonent souvent leurs | impressions après l'émission du jour. !
“On a remarqué que nos gens puisent dans le radio-journal français quotidien et emploient maintenant des termes
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MERCREDI 23 JUIN 1948
en me
Indiens catholiques en danger
Les tendances de certains hauts fonctionnaires d'Ottawa, au point de vue religieux, n’ont rien de rassurant pour les catholiques si nous pensons à l'influence qu’ils exercent dans la préparation des projets de loi et des règlements administratifs, il y a même lieu de nous en inquiéter sérieusement.
L'un des idéals de ces hauts fonctionnaires, irresponsables devant le peuple, c’est d'imposer la neutralité religieuse à toutes les institutions qui relèvent des pouvoirs fédéraux. Pour eux PEtat n’a pas à tenir compte des croyances et des pratiques reli- gieuses; il lui est même permis de leur faire une petite guerre
La Survivance
ment de la construction dans une école d'arts et métiers
nn nent en ne
| | Aprés entente 76 Canadiens se ren-
|
LOS ANGELES |
contraient au Lac Elsinore pour la fin, de semaine du Memorial Day, lundi 1e | 31 mai. Les premiers y’arrivèrent dès: jeudi. On comptait une douzaine de roulottes et de tentes. Un vrai village | canadien! On aurait pu ou dû y lever | le drapeau canadien. Mais existe-t-il un! drapeau canadien?
Unc demoiselle de notre grande fa-.
Page $
sourde, tenace, et de les chasser par d’habiles manoeuvres des institutions où elles sont établies.
Que de telles tendances cherchent à se réaliser, nous en avons déjà des preuves manifestes. Est-ce que certains bureaucrates d'Ottawa se prépareraient à nous en donner de nouvelles? Il con- vient, en tout cas, que les catholiques soient plus que jamais sur leurs gardes.
mille Lachance s'est mariée, pas à un: | Canadien, certainement à un catholi-: |que. Tout le groupe des officiels de la! | cérémonie semblait être des parents du: |marié, des religieux, des religieuses, le; 'bedeau, les servants de messe, etc. Si:
Warren demande $919,943,287. pour les
sont des réunions de famille. jla rivière Colombia durant les inonda-
Samedi soir, le 5 juin, c'était chez sa
Des amendements à la loi fédérale des Indiens sont actuelle- ment à l'étude à Ottawa. Nous apprenons de souce bien infor- mée qu’on tente. en hauts lieux de faire adopter une législation destinée à laïciser les écoles et les hôpitaux indiens. Toutes les institutions consacrées à l'éducation et à l’hospitalisation des In- diens deviendraient neutres; elles ne seraient ni catholiques, ni protestantes. Celles qui avaient gardé jusqu'ici leur confession- nalité religieuse, devraient disparaitre peu à peu ou vivre de misère.
Au nom de leur foi, les catholiques ne peuvent accepter ces changements. Ils n’essaient pas d'imposer cette foi aux autres, mais ils tiennent à leur droit d’avoir pour eux-mêmes des écoles et des hôpitaux où ils puissent enseigner et pratiquer en toute
C’est 1à d’ailleurs un droit démocratique. Les autorités fédé- rales l'ont assez prêché durant la guerre contre la dictature nazie pour que nous en ayons conservé le souvenir. de ne pas l'oublier elles-mêmes.
Nous ferons remarquer, de plus, que la majorité de la popu- lation indienne au Canada est catholique et qu’on ne la privera pas de ses droits sans que les catholiques de tout le pays n'inter- viennent en sa faveur. Bien avant qu'Ottawa s'intéresse au bien- étre des Indiens, les missionnaires catholiques avaient fondé pour eux des écoles et des hôpitaux; ils avaient pris soin des enfants, &es malades et des vieillards; ils leur avaient prodigué, avec un dévouement inlassable, souvent héroïque, les secours matériels et spirituels. . |
Si Ottawa tient aujourd’hui à réparer ses négligences passées, qu'il commence par aider généreusement les institutions qui ont déjà rendu de si grands services au iieu d'y substituer les siennes.
Elles feraient bien
Toit qui coule, maison qui croule. Les élèves de cette école des métiers de la construction apprennent à effectuer la pose des bardeaux d'asphalte de la toiture selon toutes les précisions requises, de manière à ne pas perdre
Pour le congrès des prêtres-adorateurs
Lettre du pape à Son Em. le cardinal MecGuigan Vatican 19-V-48 Secretaria di Stato di Sua Santita. Eminence,
Ayant été informé par Son Excellence le Délégué Apostolique que l'Associa- tion des Prétres-Adorateurs projette de tenir un congrès national au Canada, en 1948, le Saint Père ne veut pas laisser passer cette occasion sans faire parvenir aux congressistes un mot de cordiale sa- lutation et de paternel encouragement.
Bien au fait des développements qu'a pris le mouvement eucharistique au Ca- nada durant les dix années qui se sont
aucun des avantages de ce matériel à toiture très en usage.
Le procès pourra continuer
Ottawa. — Les procès pourront con- tinuer à l'avenir, même si un ou deux jurés tombent malades. M. J. IL. Hsley, ministre de la Justice, a fait adopter, aux Communes, code criminel à cette fin. Il faudra toutefois, pour que procès continue, ob- tenir auparavant le consentement de la poursuite et de la défense.
GUY
Baptêmes À la fin de mai étaient baptisés les vaillants jumeaux de M. et Mme Omer
un amendement au l
Fe marié n'est pas fervent, ce n'est pas,
|
|
à cause de mangue d'exemples. ‘cousine, Mme Bertha Chevigny: di-
| # OX # : imanche le 6, souper chez la cousine Chaque fois que M. Jos. Chevigny, de |de son père, M. et Mme Geo. Sarrasin.
4
San-Francisco, descend nous voir, Ce,M. Jos. Chevigny est le fils de M. Alfred : |Chevigny, autrefois de Saint-Albert.
MORIAVILLE
Les funérailles de M. Achille Cham- pagne, décédé accidentellement diman- che, ont eu lieu jeudi au milieu d'une affluence de parents et d'amis. Il était un des fils de M. Gonzague Champagne et son épouse, née Amanda Demers, tous deux décédés. Il laisse à Morinville ou à Legal ses frères MM. Arthur, Arsène, Napoléon et Henri Champagne, ses
Champagne. Les porteurs étaient cinq neveux du défunt, MM. Alphonse, Lio-
Înel, François, Laurent et Léo Champa-
gne, et un cousin M. Roland Demers. %
Vendredi soir, les élèves des écoles ont donné à la salle un joli concert combinant leurs adieux avant de partir en vacances avec des hommages de bienvenue à leur curé qui revenait des
siennes. Pour donner à la fête un air de
Une dernière remarque, mais non la moins importante. cul de buie ie brenier Gone ts Ee
Les salariés fédéraux ne remplaceront jamais auprès des In-|charistique national, Sa Sainteté se ré- diens les personnes, hommes et femmes, qui ont consacré leur vie) jouit grandement de la tenue de ce à l'exercice du dévouement désintéressé et de la charité chrétien- | congrès et de la préparation élaborée qui ne. lis pourront bien leur donner toute la nourriture et les Soins|<e fait pour en assurer le succès. Elle médicaux dont ils ont besoin, mais ils ne créeront jamais cette! Chérit l'espoir que le congrès produira atmosphère de compréhension et de sympathie dont les Indiens |des fruits spirituels très abondants, non ne pourraient sans peine être privés. seulement parmi les six mille membres
Nous espérons que les ministres et les députés catholiques |de l'Association des Prêtres-Adorateurs, à Ottawa voudront agir à temps, qu’ils ne permettront pas à la mais encore chez tous les autres mem- malfaisante neutralité religieuse d'étendre ses ravages même cheZ|bres du clergé et même chez les laïques,
liberté leurs croyances religieuses. l
a —
les Indiens. qu’il contribuera à la croissance et au
S. P.
Radio-Ouest-Française
(suite de ia page 2)
est quatre heures et demie. La ma- man est au foyer. Les hommes sont par- tis pour les champs et les enfants pour l’école. Mais Séraphin sera sur les on- des dans quelques minutes. On le sait
terre, les plaines fertiles de l'Ouest ca- ‘nadien pour empêcher ceux qui ne par- taient pas de périr de faim avec eux ‘dans la maison paternelle. Ils nous ont laissé l'abondance et la paix du foyer
ancestral. Ils sont partis vers l'inconnu afin que notre destin à nous, pas seule-
bien dans ce coin français de la Sas- iment le leur, soit moins amer. Ils pour- katchewan. La classe est à peine finie Jraient nous réclamer la part de l’hérita-
que les enfants se précipitent vers ze familial qui leur revenait comme à maison. Les moissonneuÏs délaissent un inous. Ils ne nous demandent qu’un peu
moment leur besogne. La maman sus- pend ses travaux et ses chants. Elle ireruser? tourne le bouton de la radio. Dans unsi- ; lence émouvant, on entend une voix du: Question de justice encore pour ceux Québec, du vieux Québec français, jeter qui portent le poids du jour et de ia aux échos des Prairies et des coeurs {chaleur. Nous aimons proclamer que le l'annonce bien connue: “Un homme et Canada est un pays bilingue, fondé sur son péché—Une autre ces belles his- l'union de deux grandes nations, l’ap- toires des pays d'en-Haut”. iport de deux civilisations. Nous parlons
Groupés autour de l'appareil, le père, volontiers du fait français au Canada. la mère, les engagés et les enfants re- !Son Eminence le cardinal Villeneuve n’a cueillent les syllabes françaises qui tom- | pas craint de saluer à Boston le “Fait bent goutte à goutte du ciel québecois. [français en Amérique”. Ce fait fran- Les parents, qui ont vécu au pays des içais au Canada, il est inscrit dans des ancêtres sentent sourdre dans leurs documents constitutionnels, mais c’est coeurs l'eau vive du souvenir et la vague |avant tout sur la face même de ce nostalgie de ce Québec qu'ils ne con- pays et de ce continent qu'il est gravé. naissent que par ouï-dire envahit l'âme Fes pouvons le proclamer fièrement des enfants. Soudain les mots aimés parce qu’en Acadie, dans les campagnes font place à des syllabes étrangères. |ontariennes, dans les villes ouvrières de Le charme est rompu. Chacun retourne la Nouvelle-Angleterre, sur les bords de à ses occupations en songeant qu'il la Rivière-Rouge, de chaque côté des faudra attendre toute une journée lon- |Rocheuses, des hommes de notre race gue pour communier à nouveau à l'âme en sont l'attestation vivante. des ancêtres.
C’est sur ce tableau vécu des centaines et des milliers de fois que nous voulons clore l'histoire émouvante, souvent pé- nible, de la radio française au pays des
Ils sont un témoignage, le témoignage que le rêve des grands ancêtres fonda- teurs d’empires n’est pas mort et qu'il faut toujours, dans l'élaboration du
La Vér 6 L ._ Idestin nord-américain, faire entrer en SHARE des Teeue, : En RON ligne de compte l'empire français d'A- Une race qui garde aussi jalousement | :
id’aide et de sympathie. Allons-nous lies:
développement de l'Action Catholique, et qu'il fera germer chez les jeunes, une abondante effloraison de vocations sacerdotales.
Le Souverain Pontife daigne promet- tre qu'agenouillé dans la prière, ou de- lbout à l'autel du sacrifice, il ne manque- [re pas de prier le divin Maitre de bénir cette louable initiative, et, comme gage de sa bienveillante attention, il accorde javec amour à Votre Eminence, à Son Excellence Mgr l'archevêque de Qué bec, aux autres membres de la hiérar- chie, ainsi qu’à tous les congressistes, Sa paternelle et toute spéciale Béné- diction apostolique.
Je suis heureux de profiter de cette occasion pour renouveler à Votre Emi-
|ment dans le Christ. Je demeure sincèrement vôtre, J. B. Montini, Substitut. À Son Eminence le cardinal James C. McGuigan, archevêque de Toronto.
Fort Saskatchewan
Les semences sont achevées, mais à présent c'est la pluie qui nous fait dé- faut,
l & %X %
M. Armand Doucette a passé la fin |de semaine chez M. S. Mariacci; il est Ireparti avec sa famille pour Luscar mar- di. |
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M. Jacob Bitz a passé quelque temps avec son père et sa belle-soeur avant de prendre un emploi à la Lockerbie Hole Co. à Leduc.
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Nos remerciements à ceux qui ont aidé aux dames d'autel à faire un succès de leur partie de cartes et bingo
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È lont eu à subir plus d’un inconvénient.
nence l'assurance de mon entier dévoue- |:
Lambert. J.-Jean-Maurice avait pour famille, les marguilliers asisstaient, des
parrain et marraine, M. et Mme Mau- lagresses et des cadeaux furent offerts à rice Lambert; M.-Rose de Lima Jean-:1g le curé.
nie, M. et Mme Raoul Lambert, oncles HO $ %
et tantes des nouveaux-nés. Un premier comité de souscription Deux jours plus tard, le 30, Marie- | pour la radio française a été formé de Rose-Jacqueline-Denise, enfant de M.'mMm. Ephrem Rousseau, Ernest Houle, et Mme Léopold Lafleur. L'oncle et la perd. Tailleur, Adrien Gibeau et Eugène tante, M. et Mme Armand Gagné é- | Cournoyer. L'affaire est importante et le taient de cérémonie. |temps presse. Un appel a été fait diman- F, ur Îche à la population. Activités | à « + Lundi, le 7 juin, nos enfants du ais- | trict Langlois étrennaient pour de sa)
soeurs, Mlle Rebecca et Mme H.-A
Deux mariages se feront prochaine- ment. Mle Rolande Rivet, fille de feu
en étaient ravis. Quand il a fallu, toute |vet, épousera M. Emilien Coulombe, fils Yannée durant, enseigner à plus dejhiné de M. et Mme Dominique Cou-
trente écoliers dans un local de 24x28, Jombe, de Legal. M. Maurice Beaupré, toutes les matières du programme bilin-
gue sous la gouverne de deux maitres- ses distinctes, il se fait un bourdonne- ment un peu incommodant pour les uns et les autres. Dorénavant tout re-
fils de M. et Mme Wilfrid Beaupré, épousera Mile Jean Borlé, fille de M. et Mme Alberic Borlé, de Villeneuve. + + *%X
M. Roland Riopel et son épouse Ray- monde Perras, du Garage, sont les heu- reux parents d’un fils que M. l'abbé Emile Brière à baptisé sous les noms de
deviendra normal. Tous les pionniers
+ XX *#
langue a droit qu'on l'admire, qu'on Îse font parfois égorger pour avoir osé aime et qu'on ae à ne pas mourir. | témoigner. De SE us Huelque "enose Nos félicitations à M. et Mme Wilfrid
les petits Canaidens français de l'Ouest Lamoureux à l'occasion de la naissance qui doivent s'imposer double labeur sco- laire pour demeurer eux-mêmes dans le pays découvert par leurs ancêtres et les!
Les solidarités d'un fils. nécessaires ? En visite chez M. et Mme S. Mariacci,
Nous venons d'indiquer la raison parents de cette ie Sacré” | jeudi dernier, le Rév. Père Garnier et fondamentale pour laquelle nous devons Coeur à AVIRRIPEE Que paient tripie ne | Mile C. Garnier, aider nos frères de l'Ouest: la com- | Scolaire afin de n'être PAS UnJOUr Qes munauté du sang, de la foi, de la lan- étrangers dans la demeure de HR |ploi de camionneur aux mines de char- gue et des traditions, la communion au fants. Nous & avons pas le droit de haïr | bon à Luscar. même passé, lé poursuite d'un idéal|®®U* Qui, consciemment où 2 L'or commun. La charité nous commande FOLAERE SRE Fo ANATE Nous comptons deux nouvelles parois- d'aller d'abord à ceux qui nous tien- sacré de RARE EEE . nu SOU” |cjennes: Mlle Eïleen Gleison, employée nent de plus près par la chair et par frent PÉSeonee pour ES D au bureau de téléphone, et Mme C. l'esprit. Mais ici il y a plus que charité] Devoir de justice, devoir d'intérêt, a-|Rocque qui a acheté la maison de |
soù âme -et tes syllabes chantantes-de sa fr Ane: HS -SonR AE Ces, noms si la salle paroissiale de Lamoureux |
| M. Armand Lamoureux à pris un em-
en un sens, il y a justice et intérêt. jouterions-nous, s'il en était DÉREARe: Boisjoli. |
Ce n'est pas par caprice, par amour On le sait mieux que nous en ai % | du voyage et de l'aventure que nos com- es où lon met tout en oeuvre pour! M. S. Mariacci représenta Fort Sas-| patriotes des Prairies ont quitté, les que lo fait français demeure confiné aux |katchewan à la réunion régionale pour | vieilles paroisses françaises du Québec |frontières du Québec. On sait bien que silla campagne de la radio française en, pour aller recommencer l'héroïque épo- [les huit cent mille des nôtres qui vivent! Alberta à l'Immaculée-Conception, lun- pée des ancêtres défricheurs, colons et |ROTS de notre province apostasiaient, les! di soir. | civilisateurs, Ils sont partis à des épo- [droits du Québec ne pèseraient pas Joe Nous apprenons que le petit Arthur ques oùsles crises économiques pesaient dans la balance fédérale. Aussi a-t-on ‘ lourdement sur notre peuple, où les usi- raison de saluer dans les groupes mi-, | es ne s'ouvraient pas facilement devant |noritaires français les avant-postes de blaudir de loin à leurs succès, à nous la jeunesse des villes ni les paroisses la forteresse québecoise. lapitoyer sur leurs revers? Ce serait : neuves devant celle des campagnes. Soldats d'avant-gardes, nos compatrio-, honte et folie que de laffirmer. Dans
On évoque souvent la tragique dis-ites des Maritimes, de l'Ontario, des'la guerre comme dans la paix, toute la‘ persion de nos frères d'Acadie. Mais il S est une autre dispersion dont on ne|C'est sur leur territoire, dans leurs pa- succombe, le coeur même de la forte-| Parle pas assez dans la province de roifses et, avec la radio, jusque dans|resse est menacé. ! Québec: c'est celle de ce million et demi!l'if 'mité de leurs foyers que se livre - Paul-Emile Gosselin, : des nôtres qui, de 1850 à 1925, ont dû Ja taille pour la survivance. Notre rôle secrétaire du Comité permanent | Bagner les villes de la Nouvelle-Angle- HS à les regarder lutter à ap- de la Survivance française. |
mnt
: : ü Prairies ont.sans cesse à combattre.|nation est solidaire et si un avant-poste
Va et vient
M. Marc Meunier, agent de la coloni-
sation des chemins de fer nationaux (C.NR.) nous à fait une brève visite, sa deuxième en deux ans. Lundi le 15, S. Exc. Mgr É. Routhier nous emmenait un autre distingué visi- teur dans la personne de M. L.-P. Audet, directeur des cours postscolaires au mi- nistère de la jeunesse à Québec. M. Au- det est aussi le directeur des cercles des jeunes naturalistes depuis plusieurs an- nées.
Le KP. R. LeChasseur, o.m.i.,, notre curé, a passé une bonne partie de la se- maine dernière à Edmonton, en voyage d’affaires et pour consulter un spécia- liste. |
La dernière visite de Mgr H. Routhier, omi., nous à laissés optimistes en ce qui concerne la construction possible de notre dortoir pour cette année. A la suite de la cérémonie de la confirmation de 22 de nos petits et petites, un forum bien nourri de questions et réponses donna à Son Excellence une idée juste du besoin de nos gens et de leurs ex- cellentes dispositions à l'égard de la réussite de cette construction. Nous fe- rons notre souscription @’ici deux semai- nes; et nous irons de l'avant.
Rocque, du couvent des Filles de la Pro- vidence, est à l'hôpital de Végreville avec une double pneumonie. Ses parents, M. et Mme E.-A. Rocque, passèrent la fin de semaine auprès de lui.
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Paul Robert. Parrain et marraine, M. et Mme Armand Riopel, grands-parents paternels.
WARWICK
Avec le beau temps des semaines pas- sées, les semences avancent à grands pas; quelques-uns ont fini et les autres achèvent. Il n'y a que quelques ar ceaux de terre inondés qui ne seront pas ensemencés après une autre semaine de travaïl.
Mme Ivan Bossé est de retour chez elle, après son séjour aux hôpitaux de Mundare et de Végreville, à la suite d’une collision d'autos le 9 mai. Sa con- valescence a été assez rapide, mais il faudra encore quelque temps avant qu'elle ait l'usage de son bras gauche qui fut bien meurtri.
+ %+ + |
Mme Wm Rosko et son jeune bébé} sont aussi de retour à la maison, en bonne santé.
Le R. Père Strickland, notre mis- sionnaire, est venu dire la messe le 14 mai, afin de permettre à tous de faire leurs Pâques, car ça faisait trois mois de suite qu'il n'avait pas pu venir, à cause des tempêtes de neige en mars
et avril et de l'inondation au commen- ||
cement de mai. Aussi tous lui sont très reconnaissants d’avoir bien voulu venir pendant la semaine.
“MARNE
DOC UN MILION DE CAAAATIS
THOMAS DICKSON, Gérant DAVID W. IVERACH, Gérant
Mme Geo. Sarrasin à téléphoné à son; frère Jos, à Portland, Oregon, pour s'in- | former s'il s'était noyé ou s’il en avait! envie. Tout s'arrange bien chez lui. :
BK *
Que faire? Les fraises veulent du! temps chaud, les fèves veulent de la! pluie. Notre climat se tient entre les!
deux.
Æ + *%
Un groupe de 20 touristes de notre Sud furent reçus par le pape pendant la se- maine sainte. Le pape causa avec cha- cun. Des nôtres s'y trouvaient: Mmes Mercedes Gaudin, Bernadette Bourget, Josephine Arnbort.
+ + %
Arrêter, juger et punir un ivrogne coûte $40. en moyenne. Combien pour les 92,000 ivrognes arrêtés à Los Ange- les en 1946?
E % %*
Nous sommes venus bien près d'une grève de tramways. C'est curieux! J'ai toujours eu confiance qu'elle n'aurait pas lieu et elle n'a pas eu lieu.
Nous en avons déjà eu et personne n'en est mort. La direction de nos “p'tits chars” applique une nouvelle formule. Lorsque un chauffeur fait un acte de courtoisie envers un conducteur et mé- me envers un autre chauffeur, le con- ducteur du “p'tit char” prend le numé- ro de l’automobile et la compagnie des tramways lui envoit une lettre de re- merciement, à lui ou à la maison qui l'emploie. Ceci devrait faire du bien.
ch it
L'actrice Ann Sheridan a un petit radar à son auto qui l'aide à conduire dans la brume.
Æ Ok
Le peuple californien se demande où
les impôts vont les conduire. Comme|
|tions, çà monte encore. Le gouverneur
dépenses de l'Etat cette année. Ce ne sont plus des millions, ça arrive au mil- liard. C'est quatre fois ce que le gou- verneur demanda à son premier terme, il y a six ans passés. La législature peut diminuer la somme demandée par le gouverneur, mais on ne croit pas qu'elle le fasse. Tout monte. Ainsi les deman- des du public qui exige de plus en plus de son gouvernement. On veut de plus belles écoles et la population écolière vient d'augmenter de 43%; $158,800,000 iront aux écoles. On désire de meilleures pensions pour les personnes âgées, les affligées, les négligées. Cela deman- dera $63,563,000. et ainsi de suite. Tout doit être inspecté: alors payons les ins- pecteurs. R. Thibaudeau
Chacun aura congé pour fêter son bonheur
New-York. — Max Sherover, président du ‘“Lingaphone Institute of America”, est un patron à part. Il vient de décider que ses 2,500 employés des deux sexes auront droit à un jour de congé pour leu ranniversaire de mariage. Lui-même marié depuis quarante ans, Sherover explique qu'il ne voit pas pourquoi un couple heureux n'aurait pas le droit de fêter son bonheur aussi bien quil célè- bre, par exemple, le début d’une nou- velle année. “Et puis, comme il l'explique lui-même, on parle tant de divorce maintenant que je crois juste de faire quelque chose pour démontrer la sain- teté du mariage!”
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Page 4
RATES SS Miles Reine et Gabrielle Coupal re-
M. l'abbé Lerouge, notre digne curé, | mercient sincèrement toutes les per- est de retour de sa retraite à Edmon- |sonnes qui ont bien voulu leur témoi-
ton. igner de la sympathie, soit par des visi-
La Survivance
Remerciements
LEGAL
Dimanche matin, avant la messe de 9 heures, M. Norman Schultz entrait dans l'Eglise catholique par la réception du saint baptême. M. et Mme Jean- Baptiste Saint-Martin étaient parrain et marraine. C'est le troisième baptême d'adulte depuis le commencement de l'année.
Pique-nique annuel
à
JOUSSARD
imanche 27 juin e
+R #
Mardi matin à 10 heures avait lieu le mariage de M. Norman Schultz et de Mlle Georgette Saint-Martin. La mariée fit son entrée à l’église au bras de son père, M. J.-B. Saint-Martin. Le marié était accompagné de son père, M. Albert Schuültz. La soeur du marié était dame de compagnie. Des amis de M. Schultz ainsi que Mlle Stack, cousine de la ma- riée, étaient de cérémonie. Après Je dé- jeuner pris à Legal, il y eut réception en ville où parents et amis se groupè- _lrent nombreux. Les mariés résideront
| bientôt à Spirit-River. Nous leur sou- ‘haitons bonheur et longue vie.
+ *# *
D
ï
Dîner chaud servi à midi
Parties de balles — Amusements divers.
BIENVENUE A TOUS Æ K *%
FALRER
Mercredi dernier, en présence de nom- breux parents et amis, eut lieu le ma- riage de Mlle Emela Morin avec M. E- douard Fournier. Après la cérémonie, tous se réunirent chez M. Wilfrid Morin. Le soir, ii y eut soirée à la salle du village. M. et Mme Fournier demeurent à Donnelly.
#* *X *# jtes, soit par des offrandes de messes,
Dimanche dernier, nos paroissiens Ont | qe fleurs, etc., lors de la perte de leur
voulu manifester à leur vicaire, M\frère, M. Victor Coupal, décédé à Mo-
Yabbé Georges Tardif, leur haute appré- | rinville le 5 juin dernier.
ciation de son dévouement total depuis CRE Tr
son arrivée à Bonnyville, äl y aura sept
ans bientôt. Une très jolie fête fut orga- T ANGERTE
nisée au chalet du Dr Ayotte, au lac. s
Une bourse lui fut présentée par le ————
Docteur dans des termes tout à fait| Jeudi le 17 juin 1948, S. Exc. Mgr
choisis et heureux. Tous étaient con-|Henri Routhier faisait la visite pasto-
tents de pouvoir manifester leur esti- | rale de Tangente et y confirmait 42
me. Nous sommes certains que notre |enfants. I1 était assisté du R. P. Luc
vicaire ne le fut pas moins. Il Répone REG omi, procureur vicarial, et
en des mots touchants et bien sentis !R.P. Oscar Pinard, om, curé. M. Fab-
M. le vicaire sera en retraite cette se- bé Camille Saint-Pierre, ancien curé
maine. et fondateur de la paroisse, était pré-
sent au choeur.
| Après la cérémonie, il y eut assemblée Et aujourd'hui même, un enfant de la Îdes marguilliers et des commissaires d’é
paroisse, le frère Georges-Etienne Du- | cole de Tangente.
rocher, a reçu le sous-diaconat à Lebret. Nous remercions S. Exc. des grandes grâces et bénédictions apportées à tous : Îles paroissiens. |
Un grand ralliement des libéraux du
comté de SMAt-Eeul a 6n Heu cette # Albert Mahé était détruite par Je feu. semaine à Bonnyville afin de choisir Un! 14 Jean-Louis Thibault, collégien de | La perte est d'autant plus sensible que
Rial Ste des prochaines élec-|Sint.Jean, Edmonton, est revenu dans |]; maison était de construction récente. tions provinciales. Îsa famille, heureux de son année sco-|Nous sympathisons avec M. Mahé.
M. Prowse et M. André M. Déchène Y |jaire. Son exemple sera suivi par plus] & % ont pris part et ont intéressé l'auditoire. | d'un l'année, prochaine. |
Le choix unanime s'est porté sur M. Æ % Æ Les enseignes au Néon font leur ap- Irwin Baril, de Bonnyville. | Nous annonçons immédiatement que parition au-dessus de la boucherie de M. Baril est avantageusement connu |la troupe des collégiens de la Rivière- | M. Raymond Préfontaine et de l'hôtel- ici. T1 s'occupe surtout d'assurances avec |la-Paix donnera une séance à Tan-|lerie de M. Noël Lafrance. grand succès. Il a fait aussi un vrai!gente, vendredi soir le 2 juillet. Bienve- # À * succès de la lourde tâche qu'il avait ac- [nue à nos étudiants et à tous les gens cepté lors de l'emprunt de la victoire. ‘pour les encourager. M. W. Paquette avait aussi été mis RO + en nomination, mais il se retira en fa-| Les Chevaliers de Colomb de Tangen- veur de M. Baril. te, de même que les officiers des associa- + % tions paroissiales, font dire à tous les La sécheresse sévit d’une façon in-|paroissiens et amis des places voisines quiétante, chose rarement vue ici que le dimanche 4 juillet est le pique- # % % nique paroissial de Tangente. Nous aimons à souligner avec fierté KE + # le succès et le retour de Mile Thérèse| M. et Mme Albert Legault et leur gar- Vallée qui à obtenu son baccalauréat |çonnet sont partis pour un voyage de du McGill. Nos félicitations. Miles Cé- | deux mois chez leurs parents de Verner- cile et Jacqueline sont aussi en vacances. |Ont., et des alentours. Bon voyage
La semaine dernière, la maison de M.
RO + %
| Dimanche le 20 juin, Marie, Blanche, Pauline, enfant de M. et Mme Maurice Doucet (Marie-Jeanne Hurtubise) deve- Une réelle mécanique commençait nait membre de l'Eglise. Parrain et mar- cette semaine le déblaiement du terrain ‘raine à la cérémonie du baptême: M. en prévision du programme de construc- |Pierre Doucet et Mie Pauline Roy. tion de la paroisse. Le matériel commen. Ï & % ce à arriver. Tous les paroïssiens et mé- me des amis des environs s'organisent pour les corvées qui seront données afin de faire de l'ouvrage. L se
Dimanche soir, à l'occasion de la Fête
Î A cole donnait un concert varié mettant
en vedette une soixantaine de nos jeu- nes. On avait eu l’heureuse idée de pré-
A l'assemblée de la radio à Morinville, isenter d'abord un aperçu de la vie et il y avait une délégation de Legal com- | des caractéristiques des Maitres de la posée de MM. Pat. Montpetit, Noël IMusique dont on jouait ensuite l’une Lafrance et Jos.-B. Vaugeois. des compositions. A la fin, le R.P. Saint- iJacques adressa un mot et cette inté- jressante soirée se termina par le chant de l'hymne national: “O Canada”.
æ
M. Louis-Philippe Audet, de Québec, chargé de mener une enquête sur l'édu- cation populaire au Canada français, a dû précipiter son voyage dans notre dis- trict à cause de circonstances imprévues. M. Audet possédera tout de même les renseignements assez précis sur nos ac- tivités en ce sens, puisqu'il a Jaissé les formules détaillées concernant cette en- quête. M. Audet s'excuse par la voix de la Survivance, de n'avoir pu se rendre à la réunion convoquée à l’occasion de son passage chez nous.
EE + +
Le Club Sportif Limité avait lancé une invitation à tous ceux qui sont inté- ressés dans la création d’un Centre so- cial à Falher et plusieurs répondirent à son appel jeudi soir dernier. La dis- cussion ouverte à tous les assistants permit de considérer les différents points de vue et à la fin on en vint à des conclusions qui auront, espérons-le, |éneureuses conséquences. On remar- quait la présence de Son Excellence Mgr
[Henn Routhier. | BK
Samedi soir dernier, les RR. PP. fre Bouchard et L.-Marie Parent re-
Nous avions le bonheur de posséder prenaient la route de l'Est où ils pour- suivront leurs oeuvres respectives.
ous annoncons
la nomination de
à LEGAL
4
La General Motors est fière d'annoncer la nomination de
P. Mercier et Fils comme marchands autorisés des voitures ASE possibilités d'établir chez nous un com- merce de marchandises sèches et un atelier de couture. Nous espérons les revoir bientôt.
Pontiac et Buick ainsi que des camions GMC.
& %
R
Ces nouveaux marchands ont pris l'engagement de donner le
parmi nous, jeudi dernier, le rédacteur plus haut degré de service aux automobilistes de Legal et de la E % *%
en chef de notre journal La Survivance, le R. Père P.-E. Breton, l'âme de la grande campagne de souscriptions en faveur de notre Radio française en Al- berta. Plusieurs délégués de tous les coins du district assistèrent à la réunion convoquée en vue d'orgariiser cette cam- pagne dans le Nord. On trouvera dans les colonnes de La Survivance les détails &e l'organisation qui est la même par- tout. On choisit à l'unanimité le RP. Léon Nadeau et M. Paul Sicotte comme présidents conjoints du Comité régional de la campagne. Notre si belle cause permét les plus encourageants résultats et l’optimisme rêgne chez tous. K & *
Mme J. Bélanger et sa fille, toutes deux d'Ottawa, s’arrétaient à Falher lundi dernier en vue d'examiner les
région. La maison sera sous la direction de M. Philipp Mercier ‘ En route pour l'Est du pays et des Etats-Unis, M. Wilfrid Morin, M. et Mme Sylvio Morin, M. et Mme Hor- misdas Fortier. Nous leur souhaitons un heureux voyage. KE % *#
M. Hejack, agent de la station du N-AR,. à Falher, quittera sous peu son poste pour être remplacé par. M. Lan- gevin, de High Prairie, M. Hejack pro- longera son séjour ici en vue d'initier Ison jeune successeur.
# % &%
Nos collégiens d'Edmonton rentrent l’un après l’autre au foyer. C'est ainsi que dimanche nous remarquions la pré. sence aux offices de Guy Roy, Guy Cou- lombe, René Côté, Rosario Maure, Ro- land Turcotte, Victor Garant.
Æ % %
et de ses fils, Dennis Mercier et Paul Mercier.
Une caractéristique de cette maison sera le service des pièces qui portera un stock complet de pièces et d’accessoires authen- tiques approuvés par l’usine GM. L'atelier de service donnera un service prompt et courtois dans la réparation et l’entretien
de toutes marques d’autos et de camions.
La prochaine fois que votre auto ou camion aura besoin d'attention, ne manquez pas de visiter P. Mercier et Fils pour
voir les attrayantes facilités qu’ils ont à vous offrir.
il
|
des Pères, le Comité de Musique de l'é- |
STELINA |
Le 4 juin, la fête du Sacré-Coeur, cofncidant avec le premier vendredi du mois, fut pieusement célébrée par un bon nombre de paroissiens.et la plupart | des enfants de l'école du village. Pour | la solennité du dimanche, le Sun
|
Sacrement fut exposé après la grand'-
messe et de fervents adorateurs se suc-
cédèrent jusqu'à l'heure sainte du soir
où l’église était littéralement remplie. Æ + %
Dimanche le 13 juin on devança la solennité de la fête des pères. Les en- fants chantèrent la grand'messe et un cantique spécial composé pour la cir- constance. Moins démonstratifs que les mères, les pères n’en étaient pas moins profondément émus et heureux de cet hommage de gratitude. On ne saurait | oublier d'évoquer le souvenir du grand saint Antoine dont c'est la fête. Que cet aimable chercheur nous aide à conser- ver ou à retrouver le véritable esprit familial et chrétien! É
E + *%
Avec bonheur on salue le retour de} Mile Maximilienne et M. Raoul La-| plante qui ont passé la froide saison: en Colombie canadienne.
% 1
M. le curé E.-H. Delisle est absent jus- qu’à vendredi soir pour suivre la retrai- te ecclésiastique à Edmonton.
ke #
Vendredi le 18, les professeurs et élè- ves des écoles de Sugden, Beaver, Side- view et Bellerive s'unissent à ceux de : Sainte-Lina pour une fête champêtre au lterrain de jeux de la paroïsse. Tous s'ac- \ cordent à dire que cette journée fut un vrai succès, grâce au dévouement des organisateurs et à la belle coopération de tous et chacun des intéressés. De; \nombreux prix furent distribués aux ga- gnants des divers jeux: Eddie Trybuck, premier, eut un joli camera, don de M. Jos. Lozeau, marchand général; Hervé. Ouellette et Arlene Keim, deuxièmes: jex aequo, partagèrent le montant of- fert par le magasin coopératif, Wallace i Spies, quatrième, eut le prix de M. Jos.; | Imbeau; le club de balle de Bellerive, | vainqueur de celui de Ste-Lina, Bea-;
#
t ï ll !
|
offerts par M. T. Chiasson, E. Fournier | et les professeurs Miles M. Bloor, A.
‘de cette paroisse, et Mlle Marguerite
MERCREDI 23 JUIN 1948
Remerciements
PLAMONDOR famille Champagne, de Morinville
Au cours de la semaine eut lieu le 'tient à remercier toutes les personnes double mariage du frère et de la soeur: qui lui ont témoigné de la sympathie à M. Edmond Schaub, fils aîné de M. et l'occasion de la mort tragique de M.
|
iMme Alex Schaub, de cette paroisse, et} Achille Champagne.
Mile Teresa Sullivan, fille de Mme Sulli- van, aussi de cette paroisse. M. Réal, Richard, fils de feu M. Walter Richard, |
a
Schaub, fille de M. et Mme Alex Schaub. =
Les nouveaux époux demeureront dans] Nous tenons à féliciter et à remer- notre paroisse. Nous leur souhaitons par cier bien sincèrement tous nos parents la voix de la Survivance beaucoup de jet amis des paroisses environnantes, y bonheur dans leur nouvelle vie. compris Saint-Albert, Edmonton et m£ê_
4% % % me Jarvie, pour être venus si nembreuz
Le club Ge balle-au-camp s’est acheté à notre pique-nique annuel.
‘un morceau de terrain tout près de la | Nul doute que tous, organisatenrs, pa-
Community Hall. Là auront lieu les'roissiens et visiteurs, ont passé une
pique-niques à l'avenir. Un acre de, bonne journée et ont été enchantée de terrain fut donné là où le fondateur | cette fête champêtre.
de cette paroisse, le bon Père Jos. COM-| res équipes seniors de balie-au-camp
- as me on le nommaïit, a érigé sa tente! 4 Morinville, Clyde, Westlock, Picard- quand il arriva à Plamondon il y à 40 je ont joué avec entrain. Morinville
ans. Il y a une belle petite touffe d'é- ; Lemporté la victoire finale sur Clyde. pinettes qui ont bien grandi depuis}
ces 40 années, mais qui furent TespeC- | otre tées toujours au coeur de notre petit | :
L'équipe senior de Vimy a battu la
AI- tre programme passera le 5 juillet, s’il
| Éimes et des jeunes filles ont subi'
Gamache, I. Guilbault, MM. Arkroyd, PE. Lamoureux et les Soeurs de Ste-Croix.: Quelques jeunes eurent aussi leur part | de récompenses.
Professeurs et élèves se quittèrent sur ! un aimable “au revoir” à l’an POCRATE)
village et qui font bien pittoresque. {| Notre équipe de balle molle pour x HO | filles à vaincu celle de Busby. Nos féli- Un monument sera érigé en souve- | FBHORS. nir de notre cher fondateur qui esti Notre pique-nique a donc été we disparu déjà depuis bientôt 25 ans, |ETand succès. Le 4 juillet marquera le 25ème anniver- | Æ *% *% saire de ce jour mémorable qui l'enleva Ont été faits chrétiens au cours du |à sa chère famille et à sa chère paroisse. mois: le 13, Marie-Albertine-Yvonne, ul a laissé un souvenir inoubliable de ce!
#
ver et Sugdon, partagea les autres prix |
Pique-nique paroissiei
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Dimanche 4 juillet e
Jeux et amusements de toutes sortes.
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enfant de M. et Mme Roland Martin | coeur qui s’est tant dévoué pour cette | (Bernadette Langevin). Parrain et mar- colonie qu'il a fondée et tant aimée. : raine, M. et Mme Paul Chartrand. Le Donc ce monument entretiéndra dans! 19, Joseph-Victor, enfant de M. et Mme |les coeurs de ses descendants le respect | Charles Williams (Florence Côté). Par- |et l'amour qui lui sont dus. rain et marraine, M. et Mme Jacob + Williams. Le 20, Marie-Cécile Mariette, ‘ Mme Rita Buehler qui a passé 2 mois enfant de M. et Mme Robert Gosselin |ici chez ses parents, est maintenant (Béatrice Langevin). Parrain et marrai- [retournée à son foyer à Sterco. Son ine, M. et Mme Narcisse Gosselin. ‘père, M. Octave Chevigny, l'accompa- | + + * gna jusqu'à Saint-Albert où son mari Le pique-nique annuel paroïissial aura [la rencontra. M. Chevigny a en même {lieu dimanche le 27 juin. Le diner et le temps été voir son médecin. souper seront servis à la salle. Il y aura | % jeux, courses et attractions diverses. Dimanche prochain, ce sera l’ouvertu- Invitation cordiale à tous nos amis. re d’une retraite qui sera prêchée par le Rév. Père Fournier, o.m.i. Ce sera le |moment, n'est-ce pas, de nous récon- Icilier davantage avec notre Créateur. Alors faisons de notre mieux et allons en grand nombre aux offices, soir et Notre club de balle-au-camp, nouvel- matin, Car c'est un privilège pour nous ment organisé, est allé jouer à Lac-la- que cette retraite. | Biche Mission, dimanche le 13 et perdit e . F F . La partie 13 à 9, mais il prit sa revan-| € 27 juin ue jour de notre pique- Le le 20, au pique-nique à la Mission, que. D One - sons espérons QUE, Inos joueurs gagnant 10 à 8. Nous avons FOOREnE les années précédentes, ce sera une température splendide pour les UN SUCCés. Venez tous! : Hauern Le + SOIR Eee Herbe Nous se . Lee de la Rév aux récoltes. Nous n'avons pas encore: 6 eu la moindre petite pluie ae Res : Soeur Clothilde, A l'heure actuelle, elle; le grain est en terre. Nous faisons dire | 5 . = net du Nouveau- | à He 7 sitera ses frères, MM. Alex, Isidore et | Samedi le 19, M. D. Bouvier vint nous LNADOIESR Gauthier, et sa soeur Mme | | donner les vues de l'Office national auiPRiiPpe Plamondon, et tous ses pa- Film, à l'école Bouvier. C’est la dernièr elrents. Nous lui souhaitons une cordiale fois d'ici l'automne. Veuillez noter que | Pienvenue. les programmes “Talents from a line Robe ne * de Town” que M. Bouvier enregistre dans rt Piquette va mieux, pa- ses tournées et qui die CKUA le rait-il. Espérons que cela continuera. vendredi soir, à 8h.30 ont été changés de jour encore une fois. I1 faut mainte- nant écouter le lundi à 8h.30. Alors no-
LA PLUS FIÈRE MARQUE DE.
n'y a pas d'autre changement d'ici là. E % *%
Nous sommes bien heureux que le mi- nistère des Postes ait décidé de ne pas faire de changement dans le service de la malle pour le moment. Il nous accorde un délai pour nous permettre de réparer nos chemins. Il reste maïinte- nant à notre député provincial de dé-| cider s’il veut faire quelque chose pour
nous. Jusqu'ici, il a fait la sourde oreil- ‘le. Nous lui envoyons une addition de 15 noms à notre pétition d'il y a quel- ques semaines, Si nous n'avons pas de réponse, nous nous promettons d'aller le rencontrer à sa convention, le 9 juil- let, au Lac-la-Biche.
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mois et se renû dans la province de Qué- bec visiter les siens.
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Nos deux clubs locaux séniors des . S
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chacun une défaite dimanche dernier : taille, leur éclat et leur qualité impeccables est votre
M. Paul Sicotte, gérant de notre ma- |dans des joutes jouées contre les clubs gasin coopératif, partait au début de la d'hommes et de jeunes filles de Reno. semaine représenter le mouvement co- j On se promet de faire mieux à la pro- opératif canadien-français de l'Alberta chaine occasion. au congrès des coopérateurs du Canada’ Une troupe ambulante a installé tout qui a lieu les 22 et 23 juin à Saint- son attirail de jeux et d'attractions sur Boniface, Manitoba. M. Donat Forgues, un terrain du village en préparation des en charge des hangars à la même insti- journées de sport qui auront lieu dans tution, prend une vacance de quelques le courant de cette semaine.
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MERCREDI 23 JUIN 1948
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VANCOUVER
Le bazsar de la paroisse du Saint- gacrement obtint un beau succès. A 8 heures le 24 mai, le R.P. Meek souhaita ja bienvenue à l'assistance. Etaient pré- sents, le sénateur et Mme À. Blais, ac- compagnés de leur fille Mlle Andrée, le consul de France et Mme A. Anfossy, mie Marguerite Sellon, présidente de rAJliance française.
M. Anfossy dit comme il était heureux de se trouver dans un groupe si fran- çais; le sénateur Blais prit à son tour ja parole, félicita les Pères du Saint- gacrement pour l'immense travail qu'ils avaient accompli depuis leur arrivée dans la paroisse, et déclara le bazar ouvert.
Des kiosques artistiquement décorés entouraient la salle et ils étaient rem-
dienne Française e Britannique
!Saint-Sacrement. Le RP, Meek était le icélébrant.
Mme Kathleen Lafrenière est décédée ile 18 juin à l'âge de 59 ans. Lui survi- he Son époux François Lafrenière; six fs: Albert, d'Edmonton; Alfred, de ; Calgary; Harry, Georges, Joseph et Jim :eë son frère Fred Walsh, de Vancouver. Elle était membre de la Ligue des fem- imes catholiques. Le service eut lieu en Péglise du Saint-Sacrement et la messe de requiem fut chantée par le R. P. Meek. | Est morte le 18 juin Elisabeth Pelle- tier, âgée de 29 ans. Lui survivent ses parents M. et Mme C. Pelletier: un frè- re, Edouard de Grayston, Saskatche- wan, une soeur, Mme J. Murphy de Régina. Le service eut lieu en l'église du Saint-Rosaire le 22 juin. La messe de requiem fut chantée par le Rév. P.
couragent leurs enfants à suivre ces cours.
Se sont inscrits “Au-Vieux-Québec” le mois dernier: Les RR. PP. Gorieu et Couture, o.m.i. de Winnipeg; M. et Mme F. Hughes, de New-Westminster; Mile Gaby Chabot, de Montréal; Mile Laura- A. Dedine, de Montréal; Mme Margueri- te Renaud, de Campbell’s Bay, PQ. M. Myre, de Hull, P.Q.; M. et Mme Cha-| peron, de Port-Arthur, Ont.; M. et Mme Henri Lamarche, de Seattle, Wa- shington, Etats-Unis.
ST-EDMOND
(CALDER)
Le 13 juin dernier, eut lieu la céré-. imonie annuelle de la première commu- : nion. Vingt-cinq enfants eurent le bon-: heur de recevoir leur Dieu, pour la pre- mière fois, des mains de leur pasteur, : l'abbé Woodhouse. 5
Voici la liste de ces jeunes qui rayon- naient de bonheur, 16 filles: Beverley: Arner, Barbara Bailey, Irène Belland, : ! Ravhelle Bériault, Estelle Caouette, Ge-: raldine Frischknett, Marlene Gibbens,, Brenda Jones, J.-Carol Lemieux, Evelyn : Manning, Annette Marion, Ruby Ma-: dangereuses rion, Joyce Mason, Claudette Pirot, |
Pauline Soetaert, Mary Thompson; 9 ——* garçons: Robert Beacon, Douglas Bray, ;
Cologne. — S. E. le Cardinal Joseph! Maurice Faucher, Nelson Frischnett,, Frings, archevêque de Cologne, a déclaré | Donald Olson, Richard Tima, Adrien ! devant plusieurs femmes de Cologne,|Trépanier, Patrick Wenger, Florian: réunies afin de prier pour la paix, que, Yedlinski.
“ceux qui parlent d'une nouvelle guerre! Demandons à Dieu de garder à lui jouent avec le feu”, et que ces paroles cette jeunesse si intéressante.
sont “très dangereuses”. Il recomman- ke Î da fortement à ces femmes catholiques! Dimanche dernier,, le 20 juin, à lai de “combattre au foyer et dans leur'messe de 10h.30, nos enfants de l'école | entourage l'opinion insensé qu'une nou- firent les frais du chant. Ils exécutèrent |
Rumeurs de guerre
itour la toilette fut sommaire, même
M. King a failli | avoir peur |
| Toronto. — En rendant visite au mess ’ des officiers du régiment Queen's York ‘Rangers, à Toronto, le premier ministre ! William Lyon Mackenzie King s'est de- x ; mandé d’abord si l'on n'était pas allé un! « = lpeu loin dans la voie des plaisanteries. ! ollege Sant-Jeai lun avis au mur annonçait une prime! ide 1,000 livres sterling pour qui permet- : SEE trait la capture du citoyen William: Pendant qu'une partie des élèves par- Lyon Mackenzie. Il ne fallut toutefois taient pour retourner chez eux, le dix- ‘qu'un instant de réflexion au chef du sept, d’autres s'embarquaient dans le gouvernement canadien pour se rappeler camion de M. Hébert et se dirigeaient ‘qu'il s'agissait de son propre grand'-; à l'ile des Pères, au lac Brochet. Ils ont ! père maternel et pour noter que l'avis bu le vent, dévoré de la poussière, diné | portait la date 1837, alors que Mackenzie | en retard, pêché sans résultat apprécia- | premier du nom conduisait une rébel- ble et sont revenus à onze heures duilion du Haut-Canada semblatie à celle! soir encore capables de crier à tue- {de Louis-Joseph Papineau dans le Bas- tête. Mais il faut mentionner que de re- | Canada.
chez les plus amoureux de leur visage, et le sommeil prompt et foudroyant, même chez les plus bavards.
Les voyageurs font partie de ceux qui. doivent rester au collège jusqu’au trente afin d'écrire les examens, qui du grade;
Ils n'ont pas encore le
| droit de vote |
|
F. Clinton.
—— | ; velle guerre ne pourrait qu’améliorer la
avec âme une gentille petite messe col- IX, qui du grade XII. Ils sont soixante-
Les sauvages du Canada devront at-
,
situation actuelle de l'Allemagne.”
lective, composée par le R.P. Laramée, |
cinq, nombre aussi élevé que celui d'une
Page 5
CRITIQUE..
Nous sommes heureux des re- marques qu'on nous fait. Mais
la critique la plus sévère de notre travail, c'est nous-
mêmes qui la faisons. Nous examinons strictement chaque détail des services que nous rendons, que ce soit un service personnel ou d'affaire, de sorte que sa qualité corresponde au modèle que nous nous sommes fixé, Nous ne voulons pas at- tendre que d'autres nous souli- gnent nos fautes. Votre opi- union et vos avis seront bien reçus de nous sur n'importe quel point de nos services.
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Washington. — Par un vote de 135
tendre une autre année avant d’avoir ! voix contre 90, la Chambre des Repré-
plis d’une variété d'ouvrages faits à la! L'élection des officiers du cercle ca- droit de vote aux élections fédérales. | sentants a décidé de remettre à l'an
‘ ge d'affaires pour la compagnie Coca;
main, de poterie, d’aquarelles, de tra- vaux de petit point, etc.
Félicitations aux fidèles organisateurs de cette kermesse qui a rapporté la som- me de $4,310.00.
+ %k # Visiteurs
M. E.-L. Girard, président du cercle canadien-français de Nanaimo, de pas- sage à Vancouver.
M. Bill Chenier, de Montréal, en voya-
: Cola.
CS
Mme À. Bernier, d'Edmonton, est ac- tuellement chez sa fille, Mlle Blanche Bernier de cette ville.
M. Armand Blain, pharmacien à Los Angeles, accompagné de sa mère Mme Blain, autrefois de Vancouver, sont ve- nus de la Californie pour rendre visite à leurs amis de Vancouver.
Mlle Gabrielle Chabot, après avoir passé de longues vacances à la Côte où elle a visité San-Francisco, Los Angeles, Seattle, Victoria, New-Westminster et Vancouver, est partie pour Montréal la semaine dernière.
Mlie Françoise Trudeau, attachée à la Croix Rouge de Vancouver, service de transfusion de sang, est partie par avion pour Calgary où elle est allée rejoindre ses parents, le Major et Mme Trudeau, qui ont séjourné pendant quel- que temps dans les Rocheuses pour re- pos de santé. Ils retournent tous à Qué- bec.
M. et Mme Georges Lambert sont en voyage dans le Kansas chez leur fille et beau-fils.
Cordiale bienvenue à Mme Meek de Montréal qui est arrivée samedi pour rendre visite à son fils, le RP. Meek, sss, curé de la paroisse du Saint- Saerement.
Inadien-français pour 1948-1949 prit pla- Ice à la salle paroissiale le 9 juin. En voici le résuitat: Mme Josephine Para- dis-Price, présidente: M. Victor Levé- que, ler vice-président; M. J.-B. Tis- seur, 2ème vice-président; Mlle B. La- bossière, secrétaire; Mlle A. Paradis: trésorière; Mlle L. Lambert, secrétaire- trésorière adjointe; Mme Marie Stod- :gell, en charge des fonctions sociales; conseillers, MM. A. Boyer, H. Beaure- |gard et R. Lemay. Ce dernier s'occu- pera de la propagande. M. Léon Goguil- lon est conseiller honoraire.
MGTORIA
La Saint-Jean-Baptiste sera fêtée à [Victoria par le cercle canadien-français ‘et les amis à la salle des Réunions s0- ciales, 804 King’s Road. On se propose june bonne soirée de famille: diet chants, danse, cartes, goûter, enfin tout je qui peut attirer les-jeuneés et amuser
les ainés.
L'invité d'honneur sera M. Louis- iPhilippe Audet, surintendant des cours ide culture populaire au ministère du Bien-être social et de la Jeunesse:
M. Audet est délégué au congrès de la | Canadian Association for Adult Educa- ltion et sera de passage à Victoria ce F juin. | |
F Ok %
Va-et-vient
Mme A. Binette, de la rue Linden, est de retour d'un long voyage dans les Prairies. Elle visita sa famille, ses en- fants et ses nombreux amis à Bonnyÿy- ville, à Edmonton, à North Battleford.
#
Au congrès eucharistique de
Î Nanaimo, C.C.
“Si une telle guerre avait lieu, pour-js.j Mlle Mérilda Couturier accompa- suivit le cardinal, elle causerait des gnait et quelques dames donnaient plus horreurs sans nom et amènerait la des-! d'assurance à nos jeunes en chantant | truction totale de l'Allemagne et delavec eux. l'Europe.” “L'Europe, dit-il, vit actuelle- ES ment dans un douloureux état intermé- | Depuis deux ou trois semaines, quel- | diaire, n'ayant pas goûté les bienfaits ; ques élèves qui ont fini leur année sco- de la paix malgré que le coup de feu l'iaire au collège Saint-Jean, viennent se ait cessé en 1945.” 11 demanda aux fem-! joindre à notre choeur de chant. Ils mes catholiques d'intensifier leurs priè- sont les bienvenus. Nous tenons aussi à! res pour obtenir une paix véritable. id Mile Madeleine Turgeon dont
Cette allocution du cardinal était la !l'habile direction a réellement lancé no- première depuis le retour de sa visite à : tre chorale vers un renouveau grégorien. Rome. Il exprima publiquement sa re-'Mme N. Turgeon a aussi bien rendu] connaissance au Saint-Père, pour la do- service à notre organiste. Î nation d'une quantité suffisante de pa- # pier qui permit l'impression Ge 150,000 catéchismes destinés aux enfants alle-inité de la Saint-Jean-Baptiste, nous mands. | aurons notre dernière grand'mess 2&-
vant les vacances.
# Fa
de te ds je
Dimanche prochain, le 27, en la solen-:
l À de |
Da
Avis: Ceux qui aimeraient s'abonner
L'église la plus élevée
à la Survivance, pourraient donner leur |
du mon
J de cotisation à Mile Jeanne Gagnée. Elle! se fe i un plaisi S
Nankin. — Dans la province chinoise Rouen De Genie e
: : inouvelles que vous voudriez faire parai- du: Fentehène; se trouve 1e" Ville delire dans la chronique de la paroisse
Yen-Tsin, située à 2,950 mètres et possé- Saint-FEdmond. dant une mission catholique avec église, ;
écoles et missionnaire résident. On y
trouve le tabernacle le plus élevé das Funérailles de M. Marcoux
monde.
L'église est dédiée à saint Louis, roi
de France, par suite d'un voeu du Père
de Guébriant, le futur évêque de Can- Les funérailles de Lucien Marcoux |
ton et supérieur général des Missions ont eu lieu mardi dans notre église pa- | roissiale. M. Marcoux s'était noyé acci- dentellement dans la rivière Saskatche- ;
wan, au cours d’une excursion avec ses
étrangères de Paris. Evangélisant cette parents et ses amis.
région, en 1896, le courageux mission- L'église était remplie à pleine capa-
naire, qui n'avait encore obtenu aucune
conversion, promit de dédier à saint! cité de paroissiens et d'amis, même des paroisses voisines, en particulier de
Louis l’église à bâtir si, pour la Saint- Saint-Paul, qui avaient voulu rendre un
Louis de cette année, quelque catéchu- : mène se présentait; en fait, le 25 août suivant, avait lieu la conversion de Ja première famille, qui spontanément of-
‘année ordinaire, il y a vingt-cinq ans.
Ige”.
lrons le Père supérieur qui devra assis- |
Un amendement à la loi des élections soumis aux Communes par M. Don Brown, député libéral d'Essex-Ouest, et donnant le droit de vote aux
Le grade XII compte des élèves de pre- mière et de deuxième année. Les exa- mens départementaux commenceront bientôt: il est temps! at si n à . : à 39. La motion Brown créa un émoi On prévoit que l'annuaire du collège à la Chambre, surtout en raison du Saint-Jean sortira vers le quinze juillet. fait que les Indiens des réserves sont | Il renfermera un prospectus, expliquant opposés à l'octroi du suffrage parce ! le cours d'études, les formalités d'ins-; qu'ils craignent que le droit de vote ne! cription, etc.
lies prive éventuellement des privilèges nn ee l'aus sont accordés en vertu des traités. Une dizaine de Pères se préparent 4C- | Akrès que nombre de députés eurent | tuellement à leurs cours d'été. Ils rede- | débattu le pour et le contre au sujet viennent élèves, pour faire “un Chan-}| 4, vote des sauvages, M. Colin Gibson, | secrétaire d'Etat, qui pilote la refonte : +, x de la loi des élections, suggéra de remet- . Dimanche prochain, le 27 juin, aur& {re à ja prochaine session la question lieu l'ordination au sacerdoce de deux d'accorder le suffrage aux Indiens. de nos anciens, les FF. Gérard Fortier : et Henri Bujold. L'impressionnante cé- ;
rémonie se déroulera dans leur village | Pour le développement natal, Debden, Sask.,, et sera présidée; du Grand Nord
æ
æ&
par Mgr Duprat, o.p., de Prince-Albert. D'ici, pour nous représenter, nous au-
£ . 4 Là Ottawa. — Le ministre de la Défense ter le Père Bujold à sa première messe | Claxton a déclaré au Rotary Club d'Ot-
dy. lendemain et prêcher à la première | tawa que le Canada co rerait 522,
grand’messe du Père Fortier. APTÉS | 00 000 au développement du Grand
quoi il se préparera, de façon immé- | ? ésen nnée fiscale, diate, à la prédication d'une longue Nord quant s Diesenie &
retraite aux Religieuses du couvent! Le plus.”
der nn One a “Chaque année, dit-il, le gouverne-
de PE Fu at ; . Ê té de |ment fédéral envoie plus d'argent dans Re RD à MPRPRES le Nord qu'il n’en avait dépensé aux!
vent dans ce beau coin du pays.
| | | | |
mêmes fins jusqu'en 1939.” | Le ministre de la Défense a démenti ,; iles rumeurs, lancées par les Russes, voulant que le Canada ait entrepris des travaux militaires considérables |dans le Grand Nord.
Milliards dépensés en alcool
Washington. — L'année dernière, les | Américains ont consacré la somme de $9,600,000,000 à l'achat de breuvages
et il a ajouté: “Je crois qu'on fera en- |
Les familles Jules Lacombe, Frs Mo-
FO % rin et Mme Thomasset sssistèrent au
frait un emplacement pour la future
église. C'est ainsi que saint Louis, roi
de France, préside aux destinées reli-
Décès Est mort récemment à l'hôpital Jo- seph Chaison, âgé de 64 ans. Il laisse ss parents en Nouvelle-Ecosse. Les fu-
.nérailles prirent place en l'église du
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Le R.P. Serrurot, o.m.i., de retour d’un voyage de 6 mois en France, à visité à Victoria ses amis Dufleit et Parent.
Les RR. PP. Joseph Cyr et Leclerc, ssm., de Duncan, ont passé quelques jours parmi nous.
De Winnipeg, en tournée de propa- gande française en faveur du “Patriote”, les RR. PP. Gorieu et Couture, om, prirent contact avec toutes les familles venant de la Saskatchewan et du Ma- nitoba.
Les Tremblay et les Jacob se rendirent à Ladysmith en excursion de pêche.
“Au-Vieux-Québec”
Les réunions d’affaires du cercle s’y tiennent mensuellement.
Chaque samedi, de deux heures à qua- tre heures, on y donne des cours de français pour les enfants inscrits au “concours provincial” de la Fédération.
La séance publique est fixée au 24 juin. Les juges du concours local sont Mmes A. Binétte, E. Ravise et M. Dia- con.
Parmi les élèves, mentionnons Mlle { Armande Fontaine, lauréate du concours provincial en 1947, qui apporte à son fée un zèle remarquable. Félicita- tions à ces jeunes qui consacrent leur après-midi de congé à l'étude du fran- çais. Félicitations aux parents qui en-
de charme No 190 REFUM UR }» es jots Per et durshle.
Huile
gieuses de ce haut-plateau de la Chine méridionale.
Inquiétude et misère en Chine
New-York. — À son arrivée de Chine par avion, l'archevêque de New-York, le cardinal Francis Spellman, a rappor- té avoir vu là-bas des multitudes de paysans chassés par la persécution communiste et réfugiés sur le territoire du gouvernement de Nankin, de même què de nombreux prêtres expulsés de leur mission, après l'incendie de leurs temples.
Le cardinal à ajouté que l'Extrême- Orient a gardé une tension nerveuse due à la dernière guerre qui est égale à celle de l’Europe. Le Japont fait, d'a- près lui, un heureux contraste avec la Chine et le reste de l’Asie, par l'ordre qui y règne et son faible taux de crimi- nalité. |
cs | Les bébés arrivent nombreux
Washington. — Au moins 1,149,000 bé- bés sont nés aux Etats-Unis au cours des quatre premiers mois de cette an- née, soit 23.7 par 1,000 personnes, sui- vant la “Federal Security Agency”. C'est le taux le plus élevé pour la même pério- de depuis 1921, exclusion faite pour l'an dernier, quand le taux fut de 268.
Admission de réfugiés. L
dernier hommage au disparu et mani- fester leur sympathie à la famille si soudainement éprouvée. C’est M. le curé Thibault qui chanta la messe du service. Nous redisons aux parents nos plus sin- cères condoléances.
M. et Mme Albert Turcotte sont en voyage d’affaires à Edmonton.
Notre commerce avec les Etats-Unis
Ottawa. — Au cours des années 1946- 1947 et durant les quatre premiers mois de l'année 1948, les importations des Etats-Unis au Canada se chiffrent à $3,964,559,266., tandis que nos expor- tations au même pays ont été de $2,- 393,847,730 pendant la même période; ce qui laisse une balance déficitaire de nos importations sur nos exportations | de $1,570,711,536.
| C’est ce que révèle un rapport relatif |
à notre commerce avec les Etats-Unis, déposé aux Communes, à la demande de M. Harold Timmins, député conserva- teur de Parkdale. On constate que même avec notre programme d’austérité, les importa- s-Unis au Canada ont été durant les quatre premiers mois de 1548, supérieures aux exportations par $155,- 910,394.
| Une mesure de prudence
alcooliques, d’après le secrétariat au
commerce des Etats-Unis. Pour une po- pulation de 144,000,000 d'habitants au
San Diego, Californie. — Un coupe de San Diego, en Californie, qui songeait
au divorce, à sûrement pris une sage mesure avant d'en venir à une procé- dure formelle. Sur la route qui les con-
ler juillet dernier, cela équivaut à un déboursé de $66.66 par personne ou en- core à un de $103.22 pour chacun des
95,000,000 de nos voisins du sud qui sont 'duisait au tribunal local des divorces, âgés de plus de 21 ans.
lles deux conjoints se sont arrêtés au | poste de police pour y déposer les deux Irévolvers qui sont leur propriété person- inelle d'ici que jugement ait été rendu len Jeur cas. ? ;
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Doit-on dire?
Apprenons à parler correctement et à : j connaître la propriété des mots. Voici ik un petit exercice agréable et instructif Doit-on dire rancuneux où rancunier? | | I1 a recouvré ou recouvert la vue? Ragaillardi ou regaillardi? ._ | Sens dessus dessous ou sans dessus ; Aller en société ou aller dans le mon- de? F Réponse: Rancunier. — Il a recouvré |k la vue. — Ragaïllardi. — Sens dessus |
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Page 6
2
Bétail canadien au |
Modifications aux règlements | amer des baux de terres agricoles
‘Homestead Leases“
Per Ordre en Conseil du 26 avril, le gouvernement a sensible-
ment modifié ses règlements
accordant le bail sur terrains
agricoles. Ce bail est désormais désigné comme ‘‘homestead lease”.
Voici le résumé que vient d’en donner
Pour l’obtention de ces terrains, on exige une résidence préala- Cependant, cette resrriction de 2 ans ne s'applique pas aux Vétérans, inscrits sous la loi fédérale “Veteran Les terrains” pour lesquels on peut
ble en Alberta de 2 ans.
Land Act of Canada 1942”.
“La Voix de Grouard”:
Le trésor et le ministère de l'Agricui- ture de la Grande-Bretagne ont consen- ti à tolérer une importation limitée de bovins canadiens de la race Hoistein F'riesian au Royaume-Uni. Le premier envoi doit quitter Montréal le ler juillet et le deuxième le 5 août.
La Survivance
mme ermmnaeen
Voyage de liaison entre les agriculteurs canadiens de l'Est el de l'Ouest La ville agricole de Gilgandra, dans ‘VEtat de Nouvelle-Galles du Sud, en
Dans le but d'établir des contacts en-et de culture, ils recevront des cultiva- Australie, compte 2,000 habitants et tre les cultivateurs canadiens-français | teurs eux-mêmes tous les renseigne- 300 moulins à vent. de tout le pays, la Société canadienne | ments qu’ils désirent, et peut-être qu'à! d'Etablissement rural organise des voya- ges dont le premier aura lieu du 25 juillet au 17 août prochain. Ce voyage comprendra diverses délégations d'hom-
Une ville agricole fait son plein d'eau
blir et fortifier ainsi les minorités C&- | ]2 cuisine, la salle de bain ou le jardin. nadiennes-françaises. De toute façOn,} HJ'essaim des moulins pompe son eau
a
Les coopérateurs ont
s : assembléé générale de la Co Chaque maison de cette ville à son Fédérée de Québec,
leur eoar dans EL AURINS es moulin à vent qui alimente un réservoir | Hention que les caopérateurs auraient de retourner dans l'Ouest pour s’y étä- d'où une eau pure et claire afflue vers} tôt leur drapeau bien c
que.
mes, femmes, jeunes filles et jeuneslils se feront à leur retour les bons!
dans une couche de sable qu’imbibent
MERCREDI 23 JUIN 1948
leur drapeu
On se souvinet que, lors de la dernière | Opérative avait été fai
aractéristi.
Le Conseil Supérieur de l1 Coopéra.
Les crapauds géants !
et les abeilles
obtenir un.bail sont de trois espèces.
j—ÜUnimproved, c'est-à-dire verte ou cultivée; II—Improved, dont une
_—“Çlearing and breaking projects”
essoucher et casser.
Terrain qui n'a pas été ouvert où
cultivé (unimproved)
Voici les principales clauses de ce nouvel Acte qu'il vous sera important de connaitre et de faire connaître aux colons en perspective. Je cite les numé- ros de l’Acte pour votre information.
2—(a) Peut obtenir un bail tout civil qui ne possède pas une ferme, ayant atteint l'âge de 18 ans, qui est citoyen canadien ou britannique, ou qui n'étant pas citoyen canadien, veut le devenir. Le baïl accorderait un terrain de pas plus d'une demi-section. Si le mari et sa femme prennent un terrain, ils n’au- ront pas droit ensemble à plus d'une demi-section.
veulent le devenir.
8.—{(a) En faisant application pour le bail, on doit donner une somme de $5.00. Cependant, les vétérans en sont dispensés.
(b) Après que l'application pour le bail est faite, le terrain sera réservé pour le demandeur, en attendant qu'un agent du gouvernement certifie que le terrain est propre à l'agriculture.
4—(a) Celui qui fait application pour ce bail, doit également faire une déclaration des améliorations et de leur valeur, qu’il pourrait y avoir, sur le ter- rain qu'ils ont en vue, et payer les amé- liorations.
6--Le bail sera fait pour 20 ans et renouvelable pour 20 autres années pourvu que le demandeur ait rempli les conditions pendant la première période.
7—(a) On ne paiera aucun loyer pour la terre cultivée après que le bail aura été accordé, durant les 3 premières an- nées du bail, et les années suivantes on donnera comme prix de location %# de la récolte. Cependant, si le demandeur cultive plus de terrain qu'il n’est exigé par la Section 23 de cet Acte, il ne payera que le *# de sa récolte sur la partie qu’il était obligé de cultiver.
(c) S'il arrivait que le revenu de la récolte n'égalait pas le coût de produc- tion, le demandeur n'aura rien à payer cette année-là. Toutefois, si la récolte de blé, d'avoine ou d'orge donnait une moyenne de 5 minots à l'acre, on ne peut pas considérer la récolte comme manquée et il faudra en payer le 4.
8.—Lorsque le locataire à bail pourra prouver au Ministre qu’il a rempli les exigences du bail pendant 5 ans de ré- colte, il pourra faire une demande d’cb- tenir possession de la terre aux condi- tions suivantes:
(a) Lorsque le baïl est pour % section ou moins, il payera une somme de $100.
(b) Si le bail est pour plus d’un 4 section, il payera $100. pour le premier quart et $1.25 pour tous les autres acres.
19.—(a) Un locataire qui aura loué un terrain pendant 2 ans, pourra avec l'au-
partié au moins est en culture;
dont aucune partie n'a été OU-|] Aux fins de protéger leurs essaims d’abeilles contre les dépradations du
crapaud géant, les apiculteurs du
gens du Québec. Ils auront l’occasion de rencontrer dans l'Ouest d’autres Cana- diens français qui exercent la même profession et s'occupent d'oeuvres sem- blables. X1s seront en mesure de se fami- liariser avec les difficultés que rencon- tre la classe agricole, d'échanger des idées, de se renseigner.
propagandistes de l'établissement rurai | les eaux de la rivière Castlereagh. Bien | HoD, au nom du mouvement coopératif sur des terres pleines d'avenir pour ceux | que la rivière cesse de rouler pendant | québecois, vient de choisir un drapeay qui désirent garder à la profession agri- | de longues périodes chaque année et soit |oïficeil dont les couleurs bleu-jaune. cole leurs nombreux enfants. Car c'est ;4rement plus qu'un ruisseau étroit vert sont disposées en lignes horizon. encore sur la terre que les familles iet peu profond, Gilgandra peut toujours | tales. Au centre du drapeau, sur ruban canadiennes-françaises ont le plus de | compter sur son service d’aqueduc sou- | vert, figure le mot “COOP”.
à - ie chance de maintenir leur forte natalité terrain. Le mouvement coopératif québeco is
(b) Peuvent également obtenir ce bail | La les vétérans, âgés de 18 ans qui sont LR citoyens canadiens ou britanniques ou | La
-bre, décembre, janvier, février et mars. Ii devra résider sur son terrain au moins 6 mois par année.
(b) Si le locataire possédait une ferme ‘d'au moins 80 acres à moins de 3 milles ide son terrain, il ne sera pas obligé de
résider sur le terrain du bail, mais pour- ra résider sur son autre ferme. 21.—Le locataire doit se construire sur son terrain une résidence ayant une valeur d’au moins $200. Et ceci en de- dans de 5 ans après la date du bail. 23.—(a) Le locataire qui aura un bail
pour % section devra casser et ense- mencer: è cassés semés La lère année 5 acres nil 2ème année 5 acres 5 acres 3ème année 10 acres 10 acres 4ème année .…… 10 acres 20 acres La 5ème année …. 10 acres 30 acres La 6ème année ……. 15 acres 30 acres La ‘ème année 15 acres 80 acres La 8ème année 15 acres 45 acres La 9Sème année 20 acres 60 acres
Chaque année suivante et aussi long- temps que durera le bail: 80 acres ense- mencés.
(c) Si le locataire avait un bail pour plus d'un quart de section, il devra cas- ser et ensemencer une proportion rela- tivement plus grande selon la quantité de son terrain.
30.—Læ2 locataire pourra utiliser pour son chauffage et pour ses constructions le bois qui se trouve sur sa propriété sans avoir à payer de permis.
31.—Le locataire n’aura pas le droit de prendre possession ou de cultiver sa terre avant qu'il n'ait été averti par le Département que son bail est accepté.
Terrain dont une partie était cultivée (Improved)
Tous les mêmes règlements s’'appli- quent sauf le numéro “7” auquel est substitué ce qui suit:
TA—Le loyer exigé (1) pendant les premières sept années de récolte sera:
(a) 1/3 de toutes les récoltes sur les terres qui étaient déjà en culture au commencement du bail. Si après la 5e
re
que le gouvenement fait Queensland, Australie, sur l'avis du mi-
nistère de l'Agriculture de cet Etat australien, voient soit à hisser leurs ruches sur des pieux d'au moins deux pieds de haut soit à entourer leurs ru- chers de filets.
Le crapaud géant, qui mesure 6 à 8 pouces de long et quatre à cinq pouces de large, vient rôder autour des ruches à la nuit tombante et, s'aidant de sa langue effilée, happe les abeilles à l’en- trée de la ruche. Parfois il en mangera des centaines d'un coup, comme le
[prouve cet estomac de crapaud où l'on
trouva 300 abeilles.
Embellissons nos campagnes
Le printemps, c'est le rajeunissement de la nature. La végétation reprend son cours normal aprés les longs mois de; repos et d’engourdissement de l'hiver. ‘La terre libère toute la beauté et l’éner- lgie qu’elle gardait si jalousement ca- chées. De minuscules plantes sortent de terre avec une vigueur nouvelle et les bourgeons s'étirent lentement pour boi- re la lumière et la chaleur. Ja nature entière revit et redonne à nos campa- gnes une teinte d’espérance. A voir tou- te cette vie qui fait suite aux longs mois; de froidure et d’engourdissement, on ne | peut s'empêcher de louer Celui qui est| Maitre de toute cette vie et qui en règle |toute la précision.
Ce rajeunissement naturel ne au'inviter nécessairement au grand net. toyage de nos propriétés. Dans les villes et dans certaines de nos paroisses, on profite du printemps pour organiser de vastes campagnes d'embellissement.
Nombre de cultivateurs aussi, depuis quelques années, ont à coeur de faire au
Etablissement rural
Journées sociales à St-Boniface
peut
ï
et leur valeur morale. Habituellement on obtient le plein |approvisionnement à 60 ‘pieds, mais, en
Le groupe de l'Est comprendra une; ; | : ; ads si heresse, la pompe doit tou- £ 1 ) a cherché | t(EMPS de séc ’ D RQ Ne AE Ce lopér à 90 pieds. Fleurs, fruits et légu-
Mn 4 . pes ont une mine superbe et les ha- | l'Ontario. Des membres de l’Union ca- tholique des Cultivateurs (l'U.C.C.), de la Jeunesse Agricole Canadienne (la J.A.C.), des sociétés de colonisation et ‘autres feront partie du voyage.
L'initiative de la Société canadienne
Ytablissement rural est plus qu'un voyage de simple agrément. C'est une mission. “Pas de séjour dans les hôtels en ville, mais dans les campagnes, chez les cultivateurs. Pas de banquets solen- nels avec longs discours, mais des aga- pes fraternelles à la table même des habitants. Pas d’exhortation du haut de l'estrade, mais des prises de contact personnelles.” :
avoir de taxe d’eau à payer.
Après avoir visité les principaux cen-| Les aviculteurs de l'Australie devront
Les visiteurs visiteront une quarantai- | tres canadiens-français des Prairies, les mettre plus d'avoine dans la ration de, ne de paroisses au Manitoba, une tren-| voyageurs se rendront à Vancouver et leurs ; taine en Saskatchewan et en Alberta. | du côté de Maillardville où il existe des cessités de l'exportation ont réduit la Ils verront sur place les conditions de vie ; groupes canadiens assez considérables. quantité de blé destinée à l'alimentation | {des animaux. D'autre part, la récolte, | d'avoine a connu un record.
| Certains fermiers sont prévenus con-\
poules cette année, car les né-|
| Les encaissements de chèques ont augmente
nuit aucunement aux volailles adultes, Ottawa. — Les chèques sur comptes même les jeunes de plus de trois mois. personnels encaissés en avril s'élèvent! Quand le blé se fit rare en 1946, à 6,864 millions de doïlars contre 6,043" Llusieurs fermiers donnèrent à leurs des | millions en avril 1947, soit 13.5 p. 100 de: poules des rations qui contenaient 50 plus. Durant les 4 premiers mois de l'an- là 60 pour 100 de grains, sans nuire à la née, les débits de banques s'élèvent à ponte. De fait, les observations recueil- $25,180,442,000 contre $23,592,905,000 du- | Jies en Australie confirment l'opinion rant la période correspondante de 1947,’ en cours en Amérique qu'une plus forte: soit 6.7 p. 100 de plus. En avril, 29 des | proportion de grain empêche les volail- 33 centres de compensation enregistrent: les de se bécoter ou de se dévorer l'une | une avance sur avril 1947, pour les 4 pre-! l'autre. | miers mois de l’année, 30 centres Sa |
printemps les grands nettoyages qui s'imposent et qui rendent toujours plus attrayants les abords de la ferme.
En premier lieu, vient le chaulage bâtiments. La chaux ne coûte pas cher et donne, en même temps qu’une bonne protection au bois, une apparence d’or- dre et de propreté,
Un coup de räteau ici et là élimine les dernières trâces des méfaits et des négligences des longs mois d’hiver. Il ne faut pas oublier que le chaulage aura! nt des augmentations. un magnifique effet quand le nettoyage| Chacune des cinq régions économiques !
du terrain l’aura précédé. Et le net- ; SE Aori é . : . enregistre une hausse en avril; la région, : : : : , toyage du terrain ne doit pas toujours | jé prairies a le plus fort pourcentags | L'Australie a° offert d'envoyer gra
: : itement pour une valeur de $3,500,000. ue résumer partout è quelques coups de | d'augmentation. Les totaux du mois s’é- hé ; : P - J'int édiaire du sous- râteau. Il y à aussi les clôtures à re-1 tablissent comme suit: les chiffres d'a! de aine par linterm : dresser, les déchets à brûler, les arbus-| 1 1947 sont entre D entHésess Pit ! comité de secours des Nations-Unies, à |
é i : {six nations européennes, savoir: l'Italie, tes à émonder, les trous à remplir, etc.| ,jces maritimes, $142,704,000 (132,912,- |" : P
! la Pologne, l'Autriche la Grèce, la Hon-
I y a les jardins de famille que les ; 000); QUEBEG, $1,993,005,000 ($1,907,201,-, ui, et la Yougoslavie. L'Italie et la
ménagères désirent toujours avoir com- 000): Ontario, $3,005,86,000 G2,598,-! Pologne recevront pour $805,000 de laine me les plus beaux du canton. Enfin, 921,000); provinces des Prairies, $1,121,- | viennent les parterres qui, sans étre:436,000 (896,354,000); Colombie cana-
chacune, tandis que les quatre autres fa pays en recevront chacun pour $483,000. | aussi riches que ceux rencontrés dans dienne, $598,755,000 ($512,844,000). des endroits fashionables, peuvent être!
plus beaux parce qu’ils seront plus so- | Main-d'oeuvre agricole
bres et plus naturels. | £ is Un beau parterre de campagne se ré- : rança e |
be à (trés Del de Choses x i dient la possibilité de mécaniser davan- PE ROSES: QUEÏQUES! L'acsemblée nationale française a beaux arbustes, un peu d'ombrage, des
Laine pour l'Europe
:
} l '
La conservation du sol
Les spécialistes agricoles français étu-
fleurs, de la propreté. C'est dans ce par-! au Sénégale, colonie de l’Afrique-Occi-
£ : : ' ée 1 ériode de vail ntale Française qui prend rapidem terre qu’il fera toujours bon se reposer , peures par année la pé le tra ! denta çaise qui prend rapidement
est une grande réalisation. Il faudra u’il s'affirme par tous les moyens pos. sibles. La coopération peut s'adapter partout, elle peut apporter du bien-être bitants, la mine épanouie de ne pas | tion, une profession de foi en des prin-
14
{cipes immuables; le drapeau sera l'em. blème de la détermination du travail en
Avoine pour les volaiiles |commun. Ce sera le signe de ralliement i de toutes les bonnes volontés .
:ront se procurer ce drapeau et en ormer {leurs bureaux en attendant de le dé. i ployer à leurs assemblées et de le faire Iflotter fièrement aux démonstrations paroissiales.
Ître l’avoine, mais les agronomes affir- | sont en droit d’être fiers de leur mouve.
ment qu'il est bien prouvé qu'elle ne|ment et de ses réalisations. Le drapeau i des coopérateurs sera une belle ex. pression de cette fierté.
de l'importance dans la production de
tous. Le drapeau sera une affirma.
Toutes les coopératives agricoles pour.
Tous les coopérateurs de la province
M. Hardy, agronome |
(La Terre de Chez nous)
Exquis Gâteau au + Citron Glacé
© Mélangez 24 tasseshortening fondu ct 1 tasse sirop de mais clair. Incorporez 2 oeufs. Ta- misezensenmble 2 tasses farine ordinaire tamisée, 4 €. à thé Poudre à Pâte ‘Magic’, #5 çà thé sel; ajoutez au ter mijan- ge, en alternant avec ?: tasse lait ct 1 €. à thé vanille, bras-
ou 6e récolte, le locataire veut acquérir | Si les problèmes sociaux existent dans
le terrain, il payera une somme déter-!des provinces populeuses comme celle minée par le Ministre.
Mentionnons enfin que ia maison, de même que les ouvertures des bâtiments,
: 4 û :d'un engagé agricole. Le ministre ne dur î ; Apres Une -QureJOUrAée de 1abeur ‘l'Agriculture a expliqué que cette me-
cette récolte. Ces experts ont noté qu'un |
sant après chaque addition. is a ! F A sure placera l’ouvrier agricole sur le; plan de conservation du sol sera néces-
Cuisez 23-30 min. à 330°F. dans 2 moules du 9 graissés.
l | |
tage la culture des arachides (peanuts) |
iadopté un projet de loi fixant à 2,400 | |
fl
{b) 14 de la récolte produite sur les terrains qui auront été mis en culture après le commencement du bail Ce- pendant, il ne payera rien pendant les 3 premiéres années de récolte.
(2) A partir de la 8e récolte, il don- nera 14 de toutes ses récoltes sur tout le terrain. |
(c) Si le locataire mettait en culture plus d’acres que n’exige la Section 23e, il ne payera cependant la huitième par- tie que sur le nombre d'acres qu'il est obligé de cultiver chaque année.
Terrain ouvert ou cassé (Clearing and Breaking Projects) Les mêmes rêglements que pour le
torisation du Ministre transférer SseS terrain non cultivé excepté ce qui suit:
intérêts au haïl à une autre personne qui
3.—({) On accordera une préférence
du Québec, où pourtant les groupe- ments en présence sont de la plus gran- de homogénéité désirable, point n'est
besoin de chercher longtemps pour =
rendre compte que nos minorités fran- içaises ont, elles aussi, des problèmes qui sont parfois d'une complexité beau- coup plus grande. C'est pourquoi l'on ne peut qu'applaudir au geste qu’on vient de poser au Manitoba de vouloir se pencher davantage sur les manifes- tations de la vie collective afin que
celle-ci soit amenée à procurer à tous ce qu'ils en attendent le plus: une large mesure de compréhension, de paix et d’entr'aide.
| Il nous plait particulièrement de constater la part importante que veu- ilent accorder aux problèmes ruraux les
a le droit d'obtenir un bail et cette |,ux vétérans en disposant des terres. {dirigeants des journées sociales mani-
dernière jouira des avantages du pre- mier locataire.
20.—(a) Le locataire doit prendre pos- session de son terrain et commencer à y
résider dans les 6 mois après la date du bail. Cependant, on n’exigera pas qu'il
s'y établisse durant les mois de novem-
Le concours natiena d'Orge
7(A) Au lieu de la Section 7, on sub-
stituera 7(A). Le locataire pour les sept premières récoltes après que le bail aura été accordé, payera: () (a) 1/3 de toutes les récoltes pro- duites. Cependant, après la cinquième ou la sixième récolte, il pourra deman- der d'acquérir le terrain à son nom en payant une somme déterminée par le Ministre pour la part des récoltes qui n'aura pas été payée.
@) Il donnera % de la récolte des ter-
ja Deux causeries préparatoires, données au poste CKSB l’attestent bien | ouisqu'elles avaient pour titres: “L'As- pect social de la colonisation” et “Le rôle social des jeunes agriculteurs mo- dernes.” Qu'on le veuille ou non, la AO et le progrès de nos paroisses ! françaises de l'Ouest seront fonction | ‘du maintien au sol d'une forte majorité agricole des nôtres. C’est par la loire | productrice et gardienne des familles, | que nos minorités ont pu contourner
même pied que l'ouvrier des industries | saire si on veut que les régions plutôt: et mettra fin au dépeuplement des cam-’ limitées, propres à la culture des ara- .pagnes. chides, conservent leur fertilité.
doivent de toute façon recevoir de temps à autre une bonne couche de peinture, aidant à l'apparence de la construction en même temps qu'à sa conservation. Somme toute, le printemps sur nos: fermes, il y a beaucoup à faire si l'on veut garder à nos propriétés rurales ce! cachet de beauté et ce coloris qui plaît à l'oeil, qui repose, et surtout, qui laisse | aux passants cette impression de pro-‘ preté et d'ordre qui devrait être l’apa-
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SIGNES ET SYMPTOMES GENERAUX D’'UNE FRACTURE
1 Douleur près ou à l'endroit de la fracture. 2. Impuissance à remuer le membre. PS : 3., Enflure près de la fracture. 4 Difformité du membre. Le membre prend une position antinaturelle et se difforme au siège de la fracture. 5.
Irrégularité des os. Si l’os est près de la peau, la fracture peut être palpée.
rains qui n'auraient pas été en culture | jusqu’à présent la plupart des obstacles au début du bail Toutefois, il ne payera | qui les ont assaillies, et il n’y a pas de
Ceux qui veulent prendre part &Ul;jen pendant les trois premières ré-|'aison, même de nos jours, pour que cet-|
Concours national d'Orge en 1948, coni- cours organisé par les brasseries cana- diennes, sont priés d'envoyer leur ins- cription au président du Concours dans leur province respective.
Comme les organisateurs l'ont déjà
| coîtes. - te formule ne puisse pas consolider dé-| (2) A partir de la 8ème récolte, il ne {finitivement le fait français hors des ca- ldonnera plus qu'un % de toutes les ré- | dres du Québec.
‘coltes produites. Le guerre qui vient de se terminer a, (C) Si le locataire cultivait plus que ce : autant au Manitoba qu'ailleurs, forte- qui est exigé par la Section 23 de terrain |Ment ébranlé les cadres de la profes-
1:
REGLES GENERALES DANS LE TRAITEMENT D’'UNE FRACTURE
Portez vos soins à la fracture, à l'endroit même où se trouve le patient. Peu importe la foule qui vous incommode
ou la courte distance d’un endroit plus favorable; il ne faut pas déplacer le patient seulement après qu'on à traité
le membre fracturé de procédé est à suivre seu
façon à rendre ce membre immobile au moyen d’éclisse (d’attelles) ou d’autres moyens. Ce lement si la vie du patient n’est pas en danger. |
2. Lorsqu'une hémoragie accompagne la fracture l’on doit S’en occuper en tout premier lieu et couvrir la plaie d’un
bandage propre,
annoncé, il y aura cette année deux | qui n'était pas en culture au début du:sion agricole. Cela fait une raison del
catégories de concurrents: les produc-
(bail, il ne donnera cependant qu'un %
plus aux cultivateurs manitobains de se!
soit évité. :
e :
teurs d'orge commercial et les produc- Ge Ja récolte sur le nombre d'acres exi-
teurs d'orge de semence enregistrée. gés par le Département
Piusieurs demandes envoyées au comité | (p) gi le coût de production était su-
du concours indiquent que certains pro- | ,érjeur au revenu de la récolte pendant
AHCUSNrS Her sAvenrHeNaCrenent ot 2" [l'une ou l'autre année, le locataire n'au-
dresser leur inscription, selon qu'ils}; ;jen à donner cette année-là. Cepen-
veulent se classer dans l’une ou l'autre i {ut encore ici, si la récolte produisait
e . 3 catégorie. Dans les deux cas, l'adresse | Line moyenne de 5 minots à l’acre, on _ 1! ,
est la MEME; : estime qu’il devra payer son loyer. Les règlements de l'année dernière,
ne sont pas changés. Quant aux ins-i
criptions, il faut les envoyer au pré- Ca baisse dans les mines sident provincial du concours: L?
pour le Manitoba, M. N. C. MacKay, | nationalisées Extension Service, Department of Agri- | culture, Winnipeg: | RE
pour la Saskatchewan, M. }V. H. Hor- : Londres. — Ie ministre du combus-
ner, Field Crop Commissioner, Depart- tible, Hugh Gaitskell, a annoncé que la ment of Agriculture, Regina; baisse de la production du charbon dans pour l'Alberta, M. A. M. Wilson, Field les mines nationalisées, et l’augmenta- Commissioner, Edmonton. tion de la consommation domestique, Les formules d'inscription sont diffé- menaçaient le programme d'exportation rentes pour lés deux catégories de con- de la Grande-Bretagne. Le ministre ré- currents. :véla que l'objectif de 200,000 tonnes Le président provincial du concours par semaine était réduit de plus de
doit avoir en main lés inscriptions avant 100,000 tonnes, soit 5,200,00Û tonnes par ou le 15 juillet au plus tard. ‘ année.
recueillir et d'étudier davantage les mo-! tifs pour lesquels ils ont été amenés, il ya de nombreuses années, à s'implanter | où ils se trouvent aujourd'hui. pe! sorte qu’au cours de ces manifestations | d'étude ils ne devraient pas manquer ! d'en venir à la conclusion que leur de-| voir est tout indiqué, non seulement del garder leurs fils au sol, mais d’intensi- | fier dans toute la mesure du possible ! la vie agricole manitobaine. C’est là, ' dans la profession qu'ils représentent | avec tant d'honneur, le plus grand ser-! vice qu'ils peuvent rendre à notre grou- | pe ethnique et à l'Eglise. 5
Marc-R. Meunier
————
Un record de tonte?
Dan Cooper, 28 ans, de l'Australie, Occidentale, a établi, croit-on, un nou- | veau record mondial en tondant à l’aide d'une tondeuse mécanique 325 agneaux en un jour à Langkoon, en Australie Mé- ridionale. Il a déjà tondu 284 moutons en un jour. |
L 3. Aplombez et supportez le membre fracturé afin que tout contrecoup de la part du patient ou des spectateurs
4. Avec grande précaution et sans faire usage de force, placez le membre en une position aussi naturelle que
possible.
cassés en place, afin d'empêcher les meurtrissures des tissus autour de la fracture.
Le but principal des “premiers soïins” n'est pas tant de replacer le membre, mais de maintenir les os
5. Appliquez les éclisses, bandages et écharpe au temps voulu. Les éclisses doivent être assez longues et assez fermes pour maintenir en repos les jointures au-dessus et au-dessous de l’os fracturé. Des éclisses larges sont préférables. L'on peut improviser des éclisses d’un balai, d’un manche de brosse, d’un morceau de bois, de papier plié assez épais- semerit, en un mot, tout ce qui est assez long, assez large et assez ferme. Lorsque ces objets ne sont pas à proximité, le corps lui-même peut servir d’éclisses et les membres supérieurs peuvent être utilisés de différentes manières. Les
membres inférieurs peuvent êter attachés ensemble.
Une méthode générale à suivre dans la fracture des membres supérieurs consiste, premièrement à enlever le paletot, si possible, redressez le membre par une extension douce mais continuelle: pliez le coude et placez le membre contre la poitrine en dirigeant la main de manière à lui faire toucher l'épaule opposée, La main peut être fixée dans cette postion par un bandage autour du poignet et attaché au cou, ayant soin de voir à ce aw’il n'existe aucune constriction au poignet. Le membre est ensuite attaché fermement à la poitrine par un bandage plus large — ou encore une méthode semblable — le paletot est remis et boutonnée par-dessus le membre fracturé. Cette méthode peut être suivie dans les fractures d’omoplates et de clavicule.
Dans le cas de membres inférieurs, s’il n'y à pas d’éclisses à la portée, attachez les chevilles et les pieds ensem- ble, au moyen d’un bandage fait en forme du chiffre 8. S’il y a de la ouate, utilisez-en entre les jambes. Attachez les genoux ensemble au moyen d’un large bandage. Bandez au-dessus et en-dessous de Ia fracture. |
Suggéré par
THE BREWING INDUSTRY OF ALBERTA
aa —————————————_—_—_—_——
LL
MERCREDI 23 JUIN 1948
|
(Buite)
pourquoi s'oppose-t-on à notre poste? | Ouest.
On dit qu'on ne parlera que du bon Dieu et de la sainte Vierge. . . Certainement | que nous leur ferons les honneurs de nos! programmes. Car qui nous aura obtenu | | a faveur d'un poste français? C'est bien | notre Mère du Ciel qui nous exaucera. ! | je poste français nous servira comme un maître de français.
Jeannette Cormier, IX |
Nos intérêts ne sont pas tout à fait | |les mêmes, puisque nous ne sommes pas | dans ie même milieu. Mais devines-tu |
Les jeunes témoignent en faveur de la radio française
= = O
La Surwivance
(
|
Mes chers petits enfants,
grands-parents qui, eux, ne savaient pas
: . monter les antennes, etc. l'anglais quand ils sont venus dans ’
Vous savez qu’on organise une poste de radio. Elle aura lieu dans encore pas mal d'argent pour ache
Je suis bien sûr que vous avez tous hâte d'entendre:
Tous dans la ronde
grande souscription pour notre le mois de juillet. Il nous faut ter des terrains, bâtir le studio,
“Ici,
Radio-Edmonton, la Voix française de l'Alberta.” Il y aura pour
Roxane Maïtais, VIII
% #
Le Canada est un pays bilingue d'a- près sa constitution. Alors ne pourrait- on pas compter parmi tous les postes anglais un ou deux postes français? Ce poste ne ferait de mal à personne et immensément de bien à tous; nos com- patriotes apprendraient leur langue. .
Renée Piché, IX Ok *%
La population de notre province
compte 40,000 Canadiens français, chif-'
ba
mes. Préparez-vous.
piastres.
Je ne peux pas passer
même que vous le pensez.
vous de belles chansons françaises, On vous demandera de prendre part vous-mêmes à vos program-
En attendant, vous vous dites sans pourrais bien faire pour la campagne &’argent à moi; je ne peux pas souscrire dix ou vingt- de porte en porte, rencontrer les gens pour leur demander de souscrire. -|sonnes qui feront cela. Alors, qu'est-ce que je pourrais bien faire?”
de la musique, des saynètes, etc.
doute: “Qu'est-ce que je souscription? Je n'ai pasi cinq ou cent
de
C'est des grandes per-
++ :-2D-0-S0- CSSS ON 1 AN SN ER 1 GED 5 UD CO AEIR € ED (GP. GRR GP LE RD LC
“
Ce n'est pas son visage, Ce n'est pas son regard
Ni son coeur ingénu qui
Ni son âme étrangère a
'e:
e 99-0-6-U-nR- 7m à à-OR CSN CR
Un concours d'entétement
Dans un étroit chemin rural, à Sel-
Mes chers petits enfants, vous pouvez faire beaucoup, plus |, Angleterre, une automobile et un
cheval se rencontrèrent. L'auto était
. : , . Vous savez prier, n'est-ce pas? Eh bien! © est entendu: VOUS | quite par une dame: le cheval trai- allez prendre part à la souscription par la prière.
L'ÉNFART
Ce qui fait de l'enfant le charme incomparable,
Plus pur que la vertu, plus beau que la pudeur; Ce n'est pas sa gaieté ni son bonheur de vivre, Ni les rires bruyants qui terminent ses pleurs,
A qui veut les cueillir ses plus aimables fleurs; Ce n'est pas son élan qu’
Ce qui fait de l'enfant le charme incomparable, C'est qu'il a tous ces dons et qu’il ne le sait pas.
ls grandes difficultés que nous devons surmonter pour avoir notre poste fran- çais?
La plupart de nos foyers étaient au-
fre surprenant, car, à juger des faits extérieurs, on dirait. que cette province est totalement anglaise. Même dans nos S villages où la majorité est française, trefois français, maintenant cet hérita- qu'est-ce qui demine? C'est l'anglais. ge ancestral se perd dans l’anglicisation. | Pourquoi les jeunes ne parlent-ils pas pourquoi cela? L’anglicisation Se fait français? La simple raison est celle-ci:
ï ù à ë nait la charette d’un fermier. Le chemin Soir et matin, vous allez demander à Dieu de bèënir notre projet, était juste assez large pour le passage
votre projet, le projet de tous les Canadiens français de l'Alberta. | un véhicule. Quelqu'un devait reculer. Vous allez lui demander de donner du succès à la campagne de automobiliste jugea que le devoir souscription, de mettre de la générosité dans tous les coeurs. tout naturel du conducteur masculin après la petite prière que vous aurez faite dans vos propres mois, |itait de se sacrifier. Peut-être aussi ne vous ajouterez une invocation à la sainte Vierge et à saint Joseph. |; it eve pas faire marche arrière. Le
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où brille la candeur, d'innocence ineffable,
croit tout et qui livre aucun souci n’accable
ux choses d'ici-bas;
| A. de SEGUR i
ET mm
La harpe
L'origine de la harpe semble remon- ter, au moins aux anciens Egyptiens, ce qui veut dire à plus de six mille ans,
L'histoire de la harpe nous raconte, que la harpe primitive était faite en forme de crochet. Sur cet instrument de musique, qui plait tant à l'oreille, les sons les plus sonores sont ceux qui con-
tiennent le plus de bémoles, tout sim- |
plement parce qu'ils utilisent les cordes ! dans leur plus grande longueur. La har- pe la plus jouée, aujourd'hui, est celle qui vient de Sébastien Erard, né à
= et reposantes. Tu veux bien
Concours de Vacances
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occuper tes loisirs d'été. Tu veux te rappeler tes camps volants, tes veillées autour du feu de camp, tes anecdotes d'enquêtes, tu ne veux rien oublier. Pour cela prends part au Concours de Va- cances de l'A.C.J.C.
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Certain de ta collaboration je te sou- ‘haite bonnes vacances et j'attends ton travail en septembre.
: Paul-E. Quevillon, directeur.
Les combles
Quel est le comble de la bonté?
R.—Consoler un saule pleureur.
Le comble de l'avarice?
R.—Regarder par-dessus ses lunettes pour ne pas les user.
| + , ï , “4! Vous inviterez aussi vos petits compagnons et vos petites com- re L ne û à l'école où on n’enseigne qu'une petite!£a j sse i ; s à | à à fermier jura qu'il ne pourrait jamais : i-heure de on Dee ne de de perie Se pagnes à prier avec vous. Ce sera comme une croisade de prières. décider son cheval à reculer. Personne RE RES k {par la radio La vaste majorité de nos| Avec votre aide, nous sommes sûrs de remporter un beau succès.
Le français, l'une &@es deux langues offi- | jeunes sont äes “radio fans”. Qu'est-ce | ne See
à ne itié Mere Cest donc décidé: tous dans la ronde. cielles, devrait occuper la moitié de i& qu'il a ce petit meuble que les aütres! On n’y manque pas
journée. Ne trouves-tu pas? Alors la r&-|n'ont pas? Leurs mélodies sont chan-| Votre vieil ami LA
dio française aidera à compenser p@ur tées à la radio. Les étoiles de Hollywood
Strasbourg, célèbre facteur français d'instruments de musique, inventeur de la harpe à double mouvement et du moderne piano à queue. La harpe a qua- rante-six cordes.
Le comble de la peur?
R.—Reculer devant une horloge qui avance.
Le comble de l'hospitalité?
R.—Recueillir une succession.
: : ne bougea. A 6h.30 du soir, les deux ad- C’est un mot d'ordre. versaires étaient toujours sur leurs po- isitions. Des villageois narquois for- maïent le public de cette épreuve d'en-
durance. Û us varrums |
cet enseignement que nous ne Fr reïoignent par la radio. Et nos pas. ifarces, où s'accumulent-elles? toujours Georgette Maisonneure, IX 'à la radio. Eh bien ne pensez-vous pas
Æ % % ‘que la radio est la force qui domine la
Pourquoi la radio française? Pœur en-'sociëté? Combien de personnes écou-' courager is Français à parler lgur lan- tent la radio? des milliers. 1 s’agit d'une | gue. Pour nous aider à bien parler le parole de l'annonceur, et nous y sommes. | français Pour que notre pays demeure! Qu'arriverait-i si nous entendions, sur
LL Le fermier s'était fait apporter au | pain et du iromage et avait diné.. CARTES D'AFFAIRES
L'automobiliste avait demandé son ‘Votre satisfaction est notre succès”
lunch et s'était installée à tricoter. Des: âmes sensibles avaient apporté une cou- | | verture pour protéger le petit cheval de la pluie qui s'était, entre temps, mise l
bilingue
Vivianne Behiels, IX!
KE % *% Les Anglais ont déjà des postes coû- teux que nous, les Français, aidons à
supporter. Pourquoi ne paurrions-nous tant nos mélodies françaises.
avoir un poste qui nous aidera à nous- . mêmes? La majorité des Franco-Alber- tains sont en faveur de ce mouvement : qt progresse à mesure que le temps i avance. La preuve? Leurs généreuses contributions. Et la province de Québec
merveilleux. Au déclin du jour, les tra-|
Itions à venir par un poste franco-
nous à acCordé son généreux CONCOUIS, elle aussi. Tout cela, parce que ce poste français n'est pas seulement une ques- tion de langue, maïs surtout une ques-
tion de salut éternel.
Yvette Villeneuve, IX &k %X %
Ce poste donnera la chance à nos jeunes artistes de nous faire jouir de : Jeurs talents. Puis, il sont mombreux i ceux qui désirent parler le français. . .
et je trouve qu’ils ont raison! C'est une]
langue si harmonieuse. Le poste sera leur maitre.
"Thérèse Trottier, IX Le un facteur important dans la con-
Æ # Nous voulons des programmes fran- çais parce que nous sommes fières d’en-
&
| tendre notre langue à la radio. aa . D : ee onne entente e favorisera l’uni
bonheur de chanter avec la radio nos belles chansons françaises! Jeannine Caouette, VIII + % #
Le Canada a été découvert et colonisé par les Français: l'Ouest canadien par La Vérendrye et ses fils. Alors pourquoi 'aurions-nous pas notre poste français?
j Des ministres protestants sont allés protester à Calgary et Ottawa. Pour- quoi? Ils ont peur que la semence du christianisme soit trop grande et que la religion catholique soit enfin victorieuse. Donc pour eux, ce n’est pas une ques- tion de langue, mais de religion. Vive la langue française! Vive la religion catho- lique!
Sylvia Turgeon, gr. VIT Æ % %
C’est quand nous sommes petits, sur les genoux de nos mères, que nous ap- Prenons à parler et à aimer le français. La radio viendra aider nos mères; c’est Un grand privilège.
Jocelyne Breau, VIT % #
Les ministres protestants trouvent que les Français ne sont pas tolérants. Nous nous demandons s'ils sont sincères, car c'est plutôt eux qui manquent de tolé- rance. Et toi, tu penses comme moi, pas vrai?
Marguerite Piché, VII k % #:
Le poste est important pour nous, car si nous n’écoutons jamais des pro- grammes français, nous oublierons no0- Fe langue et nous négligerons de la par- er.
Anne-Marie Maynard, VIII EE % *
Ge n'est pas la première fois qu'on demande un poste, mais cette fois-ci on v'arrêtera pas de le demander. Notre Pays est bilingue; nous avons le droit
d'entendre notre langue française à la ‘prète, car nous allons à l'école.
radio.
Lorraine Perras, VII
Ok 4
Nos ancêtres ont fait de grands sacri- Îiees pour défricher le Canada, et main- temant nous ouvrons la radio et nos chers parents n’entendent pas leur lan-
Bue, la plus harmonieuse du monde |:
entier. Jeanne d'Arc Magnan, VIIT RO %
Quand on ouvrira la radio, ce sera très agréable d'entendre des chansons ‘ françaises. Cela fera tant plaisir à nos
llons un poste de radio, parce que le!
ireligion. 1 sera en même temps un
! Annette St-Pierre, VIT
ÿ
$
Petits enfants
des-ondes radiophoniques, Paul Guy nous dire “bonjour” en français? Ce sera"! Enfants d’un jour, ô nouveau-nés, Petites bouches, petits nez, Petites lèvres demi-closes,
Membres tremblants,
Si frais, si blancs,
si roses;
vaux achevés, assis dans un fauteuil, nous pourrions nous Gétendre en écou-
. Dolorès Hétu, IX HO % Le poste français mous aidera à con- naître et mieux aimer notre langue. Assurons notre langue aux généra-
Enfants d’un jour, 6 nouveau-nés, Au paradis d'où vous venez, Un léger fil d’or vous rattache. À ce fil d'or Tient j'âme encor Sans tache.
albertain.
RP RTE
Carmel Despins, VITE Nous, Canadiens français, nous vou- ||
français est notre langue, l'une des! deux langues officielles. Personne ne/|: peut dire que nous sommes un peuple | sans ‘histoire, car notre histoire est l’une |: des plus belles, ainsi &e notre langue. | Que le doux parler de France vive! ‘ Cécile Douziech, VIT |
Nous voulons ‘un poste de radio fran- çais, pour le bien de tous, parce qu'il
Vous êtes à toute maison Ce que la fleur est au gazon Ce qu'au ciel est l'étoile blanche Ce qu'un peu d’eau Est au roseau Qui penche.
servation de notre langue et de notre
grand avantage pour nos concitoyens anglais qui sont doués de l'esprit de
entre les deux grandes races du Canada. Î Pour moi, je pense que j'apprendrais “mieux mon français, car j'entendrais à ila radio de nouvelles expressions et de belles chansons françaises.
Logique d’enfané Louis. — Maman, les pruneaux qu'est- Les vieillards qui ouvrent la radio ne |. que c'est? comprennent presque rien. Si nous a- | vions un poste français, ils seraient très intéressés. Comme ils seraient CON- | res séchées. ; tents!
—Des prunes séchées. —Alors, les poireaux, ce sont des poi-
Æ + * Au marché Combien ce petit brochet? —Un dollar. d _—Diantre, le brochet n’est dons pas un poisson d'eau douce?
Juliette Côté, VII
————
| _ Thérèse nous envoie son témoignage
Pardon. De l'école Saint-Emile de Legal nous C'est qu'à ce prix, il devien$ gelé. arrive une lettre charmante. Elle 2 été + + + adressée à une cousine par Thérèse Syl- Un peu sourd ivestre, grade V en français. le juge. — Parce que personne n£
Voici la lettre de Thérèse: vous voyait vous avez volé. Et la voix Legal, 16 juin 1948. ide votre conscience? Chère petite cousine Annette, : L'accusé. — Mon président, je suis un Je suis assez contente, fière et heu-|'peu dur d'oreille; je n'ai pas entenûüu. reuse, une fois pour de bon. Nous allons ke % *# javoir un poste français de radio. Qu'i Elle voulait entendre me tarde de te faire part de mes joies!| C’est à une séance récréative. Les en- * Je t'assure que maman n'en sera pas ,fants sont fort nombreux et ceux qui moins fière, à son tour, de pouvoir 6-\sont dans le fond de la salle r’entendent couter du français. Elle dit: “Ga, c'est rien. Après une saynète, une petite fille comme du bon pain &@é chez nous”. |de dix ans environ applaudit et crie de T1 serait injuste que notre belle lan- toutes ses forces: à gue n'ait pas une petite place à la radio. —Bis! bis Es-tu comme ta cousine albertaine quil Sa voisine lui dit: ne peut se rassasier d'entendre chan-| Pourquoi cries-tu bis? ter: “Vive la Canadienne”? , Mais. . . parce que j'ai pas entendu! Comme tu le sais, maman n'a pas! € appris l'anglais dans le Québec. Cepen-; Un gaffeur dant, elle parvient à se débrouiller pour: A une soirée mondaine, dans l’'embra- répondre en dehors de s& langue. . . CE Sure d’une porte, un jeune homme baille. qu’elle n'aime pas trop trop... oh! À côté de lui, un vieux monsieur ne enfin, elle n’a pas toujours un inter- paraît pas s'amuser davantage. { —On s'assomme ici, dit soudain le Je félicite et remercie de tout coeur jeune homme mal élevé à son voisin les personnes qui se sont dévouées pour qu'il ne connaît pas. Allons nous cou- une aussi bonne cause. Selon la parole cher! de l'Evangile, tout sera rendu au cen-| _—Je ne demanderais pas mieux, mais tuple. Et aussi “le plaisir de faire plai- le vestiaire est sur mon lit, répond d’un sir aux autres est le plus grand des air résigné le vieux monsieur. plaisirs”. : Quand je songe que ça fera un gros : | | plaisir à maman, je me réjouis davan- aux pois se fait dans la marmite” et tage dans l'attente du français à la continuons le pot pourri. . : radio? Regçois mes amitiés bien sincères. Mes Que ne ferait pas un coeur de jeune meilleures salutations : à chacun des fils pour sa mère? Ensuite, ma chère membres de notre chère famille. iniette, de temps en temps, ‘on nous! Un bon bec à pincette de ta cousine, ra bien entendre aussi: “La soupe Thérèse.
oo
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|
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Parlons bon français
Chaussure fine C'est le nom qu’on donne quelquefois, chez nous, à la chaussure de cérémonie, lou même à la bottine courante, pour la
\distinguer de la chaussure de travail, de |
la chaussure forte.
+ k _#
Congress Le mot “congress” est l'appellation anglaise de la bottine que nous dési- gnons sous ce nom. En France, cette chaussure s'appelle “hottine à élasti- lques”. | #
+ #
Pardessus ‘On trouve, dans certains catalogues
| FEES le terme “pardessus-chaussu- Ê Le caoutchouc” pour désigner ce que inous appelons “claque”; mais le terme Î Reeoss n'est pas usité en France en parlant de la chaussure de jersey, dou- { lblée ou nom de molleton et claquée de
|caoutchouc, qu'on met par-dessus les [autres chaussures pour se garantir con- ls le froid. A Paris, quand on ne donne pas le nom anglais de “snow-boof” à cette chaussure, on l'appelle “couvre- chaussure de jersey”, pour la distin- guer, sans doute, du couvre-chaussure (de caoutchouc. Appelons-la donc “cou- |vre-chaussure” tout court. + % + Clique
Le mot “claque” ne se dit pas en| France pour désigner la chaussure de! caoutchouc qui se porte par-dessus le soulier ou la bottine pour les protéger contre la boue, la neige, la pluie. On donne à ce couvre-chaussures le nem de | “caoutchouc”. Î |
t
t
DE Éd Kubbers Les Français donnent parfois le nom re “rubbers” aux caoutchoucs, aux cou- ; vre-chaussures de caoutchouc que Jp appelons généralement “claques. Ce; n'est pas un exemple à suivre. Disons donc “caoutchouc”. ; |
+Æ Æ |
Slippers |
“Slippers” est un mot anglais que nous; employons pour désigner les chaussures de chambre et dont l'équivalent fran-|
çais est “pantoufles”. Disons donc ‘“pan-",
toufles”. Quand la pantoufle est sans!
quartier ou empeigne, elle prend le nom particulier de “sandale”. + + *
Running shoe, sboe-claque
On donne, chez nous, le nom anglais
de “running sShoe” et l'appellation bar-
bare de “shoe-claque” au soulier de toi-
le, à semelle de caoutchouc vulcanisé
sur le tissu. C’est “soulier de sport”:
qu'il faut dire.
| Charades
Mon premier est le lieu où l'on fait; cuire le pain.
Mon deuxième est une maladie viru-; lente, caractérisée par des phénomènes ! d'excitation. i
Mon tout est de l'herbe, paille ou foin | servant de nourriture aux bestiaux.
Qui suis-je?
Réponse: Four-rage (Fourrage.)
i |
| Î
t
(l
| Mon premier est un instrument a! dents pour scier le bois. Mon second est une station pour les! voyageurs en chemin de fer. | Mon tout sert aux fumeurs. | Qui suis-je? Ü Réponse: Cigare (scle-gare). |
de la partie. Les concurrents auraient sans doute couché sur place si le garde champêtre du village n'avait enfin ré- glé la dispute en poussant l'automobile
jusqu'à la grand'route, en adjugeant
ainsi la victoire au cheval.
La petite gaffeuse
Au cours d'une réception, une jeune
femme demande à un monsieur:
Pourriez-vous me dire qui est cet| homme si laid qui est en ce moment |
debout près du piano?
Certainement, madame, c'est mon
{rère.
La jeune femme s'aperçoit alors
qu'elle vient de commettre une gaffe
et veut s'en excuser. Oh! dit-elle,
il vous ressemble tellement!
Êtes-vous bien intelligent
Vérifiez vos réponses à ces questions et comparez-les aux points donnés ci-dessous.
1. Q— Quand nne tournée d’emplettes n'est-elle une tournée d’emplettes? R—Quand vous ménagez le temps, les pas et l'argent en achetant au moyen du Catalogue d'EATON.
2. Q—Comment peut-on être certain
d'obtenir satisfaction en comman- dant par catalogue? R-—En écrivant à EATON où tout se vend avec la garantie—“Mar- chandises satisfaisantes ou argent remboursé y compris les frais de port”.
?
3. Q—Y a-t-il un moyen plus facile et économique de faire vos com- mande . du catalogue d'EATON que d'écrire de chez vous? R—Croyez-le ou non, oui. EATON possède des bureaux de commande dans plusieurs villes et villages où le personnel fait votre comman- de, l'expédie et vous avertit lors- que la marchandise est arrivée.
Pointage: 5 points pour chaque question 5—Vous êtes bon. 10—Vous êtes meilleur. 15—Vous êtes un client d'EATON, ©: ce qui veut tout dire.
LES GENS INTELLIGENTS ACHETENT CHEZ EATON!
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pardonnez-moi ma folle question, je ne sais vraiment pas à quoi je pensais; j'aurais bien pu me | douter que c'est en effet votre frère,
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MERCREDI 23 JUIN 1948
Trois assemblées régionales
soutenir partout, Mais le plus pressant, la réunion se clôt C'est notre radio. Faisons un dernier
par la bénédiction de l'Evêque. Si on en | effort, puis tout sera terminé.
(Suite de la page L) personnes présentes et
juge par l’atmosphère de cette réunion, | on peut dire sans crainte de se tromper que le plus grand succès est assuré à la campagne de la radio.
Réunion régionale de Morinville
Vendredi dernier se tenait à Morin- ville la réunion régionale en faveur de: la radio.
Elle débuta par un exposé clair et bref du R.P. Breton, o.m.i,, sur les rai- sons précises de la campagne de sous- cription.
Le Rév. Père note d'abord l'urgence de la souscription, puisque nous devrons | avoir commencé la construction de no- tre poste avant le 12 août prochain, si nous ne voulons pas nous voir enlever notre permis.
Puis il détaille, en comparant avec le poste de Saint-Boniface, le coût appro- ximatif de notre propre poste, cinq
fois plus puissant que le premier. Si l'on | Guénette,
tient compte de cette différence et de ja hausse considérable dans le prix des matériaux de construction l'on saisit tout de suite que l'objectif de notre cam- pagne est loin d'étre exagéré.
D'ailleurs le sentiment général est que nous dépasserons cet objectif, pour peu que jes organisateurs et solliciteurs | veuillent bien y mettre un Aéponeraens | proportionnel à leur patriotisme et à leur foi. Car, on l'a bien constaté 2 des luttes pour le permis, notre poste servira nos intérêts les plus chers, au point de vue national et spirituel, pour le plus grand bien de tout le pays.
Nous pouvons donc, sans crainte au-
cune, donner généreusement. Nous sa- vons pourquoi nous donnons, quel profit supérieur nous rapportera notre argent, d’une façon définitive. Car, une fois notre objectif atteint, dépassé, notre radio se financera par elle-même, et par les dons magnifiques déjà wersés par la province de Québec. . Le conférencier signale enfin com- ment nous sommes assurés de la bien- veillance la plus entière et de l'appui total de Son Excellence notre archevé- que.
Etaient présents: MM. les abbés E. Tessier, curé de Morinville: R. Bérubé,
note d'ontimisme et la résolution de se dévouer sincèrement, généreusement.
\Actuellement nous n'avons que 532,000.
La Survivance
|La politique internationale
Allemands — Pas de paix en Palestine
Par Maurice DAGENAIS les démocraties. D'autre part, les puis-
de la British United Press !sances occidentales cherchent à sur-
L'Allemagne, dont les Nations unies veiller attentivement ce que font les l'avaient exigé une capitulation totale et| zusses pour les Allemands.
! sans conditions au risque de la détruire
Les participänts se quittérent sur une
La réunion d'Edmonton
Lundi dernier, une nombreuse déléga- tion s'était rendue à Ja salle de l'Im-i maculée-Conception pour prendre part à une réunion régionale d'organisation en faveur de la radio. On remarquait parmi les assistants: MM. les abbés J.-E. Lapointe, R. Ketchen, les RR. PP. C. Laboissiére, o.fm., À. Berthold, o.f:m., J. Patoine, Cheÿrier et Breton, om.i. Les paroisses de la ville et celles de Beau- mont, Lamoureux et Fort Saskatchewan! M. Lucien Maynard, procureur géné- étaient représentées par MM. Alex. Bé-lral de la province, sera le candidat rubé, J. Desaulniers, Dr L.-P., Mousseau, | créditiste officiel dans le comté de St- plient leurs efforts pour se gagner la one jusqu'à dire qu'il est Hoirtenat P.-E. Poirier, J.-A. St-Pierre, À. Déchè- | Albert aux prochaines élections. Depuis sympathie des Allemands. Chaque fois temps de fournir aux Allemands logs ne, E: Chalifoux, E. Labrie, À. Bari, H.11935, M. Maynard représentait le comté | que les puissances occidentales soumet- sioh de prendre leucs és honsabii és Surette, Potvin, Gagné, L. Faucher, De-lde Beaver River à la Législature. CARE des propositions favorables BD Se se joindre à des Etats unis d'Eu- mers, Poulét, Gouffic, Mariacci, A.l[croit que les élections auront lieu au'!Allemands, les Russes protestent de! pe E. Dagenais, St-Pierre (de | commencement du mois d'août. peur que l'Allemagne ne se range avec 1 Beaumont), X. Lambert, À. Brossart, R.
Magnan, Belisle, L. Langlois, J. Nor- - Chronique fédérale | on mm ; . | C'est la première fois qu’un chef d'E-
mandeau, J. Couture, Marchand, R. Chalifoux, Coutufe, A. Sylvestre et J.-O. : r | Un court débat sur le code national du RÉCITS : L Le de Fi d' rapprochement allemand. Déjà travail — Projets de sécurité sociale [ones autres nommes oitaques
Pilon. La réunion s'ouvrit par un bref exposé de la question que présenta le R. P.
Breton. Il souligna les démarches faites
ue FRE MOR AN ERA ont préconisé et défendu le projet d’une qe on rives Par la British United Press bat d'au moins trois jours. On croyait | fédération européenne, mais jamais on Pour se conformer aux termes de la[ La hâte des parlementaires de termi- même que Ie gouvernement aurait à}2 ainsi ouvert la porte aux Allemands. loi, on commencera sous peu la cons- ner la session avant le mois de juilles , essuyer de vifs assauts de . opposition, truction de notre poste. Notre ingénieur est devenue une véritable fièvre. à cause des difficultés ouvrières actuel- arrivera même ces jours-ci à Edmonton. On a eu un exemple de la célérité des Îles dans les industries de la navigation capital suffisant. On prévoit qu’il faudra moment est venu de discuter le code au moins $100,000. pour le strict néces- national du travail. saire, sans compter quelques item spé- ciaux, tels que taxes, assurances, etc. . .
i noncer en entièrement, semble maintenant, quel- | Fi rt om Au gouver- eee anne sodil ss SRISS e cha {nement allemand dans l’ouest du Reich; ayant Are 2e un traité de paix n'ait aussitôt Moscou et ses communistes in- LEE FORCE robjet des plus ea ee ternationaux ont protesté que cela vio- lÉODIR RAGE 1 pare. es en lait les accords de Potsdam, mais ils ont
ee conflit elles se sont li-; surenchért en organisant un piébisAilé guées pour vaincre le Reich; mainte. | POUT HAE -ManiLe RHARENCe sue
dre l'autorité d'un gouvernement allemand. ee Fe ere Cette question a soulevé un grand dé-
: + Anglais multi {bat à l'Assemblée nationale française. Russes, Américains € he ‘Le gouvernement Schuman est même
Un autre geste allié favorable aux Allemands vient d'être annoncé de la part des puissances occidentales d'occu- pation.
Les autorités alliées ont décidé de transformer le système monétaire alle- mand pour combaître l'inflation dans les trois zones de l'ouest de l'Allemagne. Le débat n'a duré que quelques heures. La Russie a aussitôt protesté contre cet- Les députés eux-mêmes semblaient'te décision, mais les occidentaux ont
Le pi présenté par le min sine . enchantés de la tournure que prenait | laissé aux Russes la possibilité de se Heron LS CS ces le débat. Les oppositionnistes ont pré- | joindre à ce mouvement et de l’étendre | d'abord été soumis à la dernière session.
RSS VER . $ |senté des amendements brefs et en ter- |à toute l'Allemagne. environ. 11 faut donc trouver la balance | Il avait été étudié en comité, puis pré- | concis. Plusieurs votes rapides ont! Il est probable que les Russes préfé- immédiatement. De nee de Hope | pris et lorsque le bill fut approuvé ‘reront établir leur propre système mo- La chose sera facile si tous les nôtres sente session pour une nouvelle étude en vitesse, plusieurs députés se deman- 'nétaire pour l'Allemagne orientale. font leur part généreusement. En 1944, : # one a es t-Fevenu eux > GOmRU daient pourquoi les débats n'étaient pas] Les Alliés ont garanti la nouvelle plusieurs n'ont pas souscrit où ont sous- | RES jeudi dernier. ; + : monnaie allemande avec les fonds du crit peu, parce que nous n'avions pas| Les observateurs s'attendait à un dé- l , programme de secours américain, con- notre permis. Cette fois, nous avons | = Ce nouveau code du travail applique |, us Je nom de plan Marshall. |
permis; il faut que tous sans exception | Us. «0 en quelque sorte les règlements imposés | 1, suspicion entre Russes et alliés del Un autre plébiscite
diatement. Or, on ne pourra réussir que si l'on a le] débats à la fin d'une session, lorsque le et des chemins de fer.
aussi rapides pendant toute la session.
(On cherche à se gagner la sympathie des] c.. -
létaient attendus ce matin.
No 3
me
On ne BRAS es {à cette peine au Canada | PIANOS e
Encouragez nos industries canadiennes
Le ministre de la Justice, À M. Usley a déclaré aux Communes qu'il} . n'était pas prêt à recommander la sup- : pression de Ja peine de mort au Canada. ; à
1 à fait cette déclaration alors qu’on procédait à l'étude, clause par clause, des amendements au Code criminel.
1 dit qu'il étsit à peu près impossible À d'établir par les statistiques dans quelle À mesure le peine de mort combat 1e | ; meurtre.
Le département de la Justice s’inté- resse à la récente décision de la Gran- | : de-Bretagne concernant la peine de ; mort. Cependant, on n'a fait aucune en-, quête pour établir dans quelle mesure la peine capitale peut réprimer le meur- tre.
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Edmonton
Distingués visiteurs | ( à Edmonton
Une trentaine d'éminents Canadiens| Ottawa. — La prochaine réunion du français de l'Est se sont rendus à|bureau des gouverneurs de la Société Vancouver, au début de juin, pour as- Radio-Canada sera tenue à Montréal, sister au congrès annuel des universités iles 28 et 29 juin. canadiennes et de la Société Royale du Canada. Sur le chemin du retour, quel- ques-uns ont voulu s'arrêter à Edmon- ton pour y saluer leurs compatriotes. Une réception avait été organisée en! : ê leur honneur. Malheureusement, elle |à ses postes radiophoniques. On accor- ne put avoir lieu à cause d'un retard du jdera aussi des voies de télévision aux train causé par l'incendie d'un pont|Postes privés, Rà où leurs opérations au delà de Jasper. Plusieurs n'arrive- n'empiéteront pas sur le grand champ
ront que ce soir à Edmonton où is! visuel proposé par la Société Radio. Canada.
Réunion des gouverneurs
Le bureau des gouverneurs a annoncé que la société Radio-Canada a l'inten. tion de retenir ses propres Voies de télévision essentielles à son réseau et
Grâce à l'avion, M. l'abbé .Arthur Maheux, historien et archiviste à l'uni- versité Laval, et M. Georges Maheux, directeur du service de lInformation et des Recherches au ministère de l'A- griculture à Québec, étaient à Edmon- ton cet avant-midi. M. l’agronome F'on- taine les accompagnait dans leurs visi- tes au bureau de La Survivance, au mi- nistère de l'Agriculture, etc. M. Fontai- ne, nous n’en doutons pas, saura leur faire admirer, une fois de plus, la ri-| chesse du sol albertain et la courtoisie de ses habitants. Ce n'est pas la premiè- re fois, d'ailleurs, que M. l’abbé et M. Georges Maheux visitent l'Alberta. En 1944, M. l'abbé Maheux était l'invité du
aux EL
@ Si vous projetez un voyage aux Etats-Unis, voici deux choses importantes à vous
Monseigneur l'archevêque accorde son appui le plus entier et le plus sympa- thique à la campagne. Ii a encouragé clergé et laïcs à travailler au succès de cette oeuvre avec autant de dévouement qu'ils l'ont fait l’an dernier pour la sous- cription du diocèse. Il appartient à la population intéressée de souscrire gé-
néreusement en faveur de la radio. Après quelques explications, en répon- se aux demandes de renseignements, les délégués procédèrent à la formation du ville; J.-M. Fontaine, agronome du dis- | Ce De On en Monte e £ Là trict. tail dans une autre ns Tout laisse Les représentants des paroisses for-| EDHEVOR que la région d'Edmonton fe- mèrent le comité régional suivant: re un magnifique effort Ft des Présidents: M. le curé E. Tessier et} Prochaines SÉRANES, et quelle. ne se ilaissera pas dépasser par d’autres dans
M. J.-M. Fontaine; 1 DES Vice-présidents: M. le curé R. Bérubé ; a campagne de la radio. l DES
et M. N. Lafrance;
Dons spéciaux: M. fe curé R. Barbeau | et M. E. Sabourin. | Des
L'on discute enfin les objections pos-| “Le journal, le cinéma, la radio sont, sibles. Elles ne seront guère nombreuses, | après l'école, les trois plus puissants car notre population veut réellement: facteurs de formation ou de déformation couronner une oeuvre sublime de survi- | popülaire. . . Les journal est une école vance qu'elle a commencée dans la lutte imprimée, le cinéma est une école filmée, et le sacrifice. 11 y a certes des problè- |la radio est une école aérienne.” mes à régler partout, des oeuvres à
curé de Legal; R. Barbeau, curé de Pi- cardville: les RR. PP. G. Labonté, o.mi., curé de Saint-Albert; St-Arnaud, o.mi., desservant de Vimy, et P.-E. Breton, organisateur de la campagne; MM. Pat. Montpetit, Noël Lafrance et Jos. Vau- geois, de Legal: Aug. Théberge, Art. Riopel et Ph. Cloutier, de Picardville; | Léo Belhumeur, de Saint-Albert; Rosai- re Fortier et Elie Sabourin, de Vimy; Ernest Houle, Adrien Gibeau, Eug. Cournoyer et Ferd. Tailleur, de Morin-
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s.. vous vous éviteriez des désappointemenfts en vous informant d'avance au Bureau des Douanes si vos
fassent leur part. | PÉRASRE la guerre, mais il leur donne |, ect s'étend dans tous les domaines Le RP. Breton rappelle que S. Exc.! plus d'envergure. Le code ne s'applique | 1 Lojitique internationale. le 22 juillet Saint-Jean, Terre-Neuve. — La com-
mission adimnistrative de Terre-Neuve vient d'annoncer que le second referen- dum aura lieu le 22 juillet. Les Terre- Neuviens seront alors appelés à choisir entre l’entrée dans la Confédération ca- nadienne et l'autonomie. Le grand sujet de conversation à Saint-Jean, c'est de quel côté se tourneront les électeurs qui appuyèrent Ja commission administra- tive au referendum du 3 juin. Ce refe- rendum donna 69,000 voix à l’autono- mie, 62,000 à la Confédération, 22,000 à la commission administrative.
La date choisie pour le second refe- rendum est mal vue. Les pêcheurs se- ront sur les bancs à cette saison, d’au- tres Terre-Neuviens seront en congé.
Mais dans la plupart des circonscrip- tions, des bureaux de scrutin seront ou- verts dès le 2 juillet pour ceux qui doi- vent s’absenter. Il faut une majorité de 51 pour cent pour qu'un régime soit choisi. La commission, exclue au premier referendum, gouverne Terre-Neuve de- puis 1934.
Un échange de télégrammes
Au sujet du Labrador
Québec. — Au cours d'une entrevue accordée aux courriéristes parlementai- res, M. Maurice Duplessis a donné lec- ture d’un télégramme qu'il avait reçu du St. John's Sunday Herald et de la réponse qu'il avait envoyée immédiate- ment. Les faits parlent par eux-mêmes. Voici la traduction des deux télégram- mes:
Télégramme à M. Duplessis ‘ 15 juin 1948. Saint-Jean, Terre-Neuve, Hon. M. Duplessis, Premier ministre du Québec, Québec.
“Veuillez nous dire, à nos frais, si vous acceptez la déclaration du premier ministre King à l'effet que Terre-Neuve peut conserver tous ses droits sur le Labrador terre-neuvien, tels que concé- dés en 1927 par le Conseil privé, adve- nant le fait que Terre-Neuve entrerait dans la Confédération. L'absence de ré- ponse sera prise comme un acquiesce- ment et nous donnerons à ce fait beau- coup de publicité.
(Signé) :
The St. John's Sunday . Herald, Saint-Jean, Terre-Neuve. Réponse de M. Duplessis Quéhec, 16 juin 1948. The St. John's Sunday Herald, Saint-Jean, Terré-Neuve.
“re suis surpris de lire dans votre télégramme reçu aujourd’hui une dé- claration très extraordinaire: “L'absence de réponse sera prise comme un ac- aquiescement et nous donnerons à ce fait
cependant qu'aux différends ouvriers sous la juridiction du gouvernement fé- | ldéral, comme le transport interprovin- | Ée le service civil fédéral, les postes de radio et tout travail qui, d’après, à : : PUS l'Acte de l'Amérique britannique du en Palestine. La délégation soviétique nord, ne tombe pas expressément sous | demandait ae Le Fusses OAV AT la juridiction des gouvernements pro- jelus dons FÉAUPE de surveillance, as inciate. cette demande a été rejetée aux voix. | Incidemment, une trêve précaire à été Un député C.C.F., M. Stanley Know- limposée en Palestine et le conciliateur les, a présenté le principal amendement ! des Nations unies, le comte Bernaûotte, au bill. de Suède, continue ses efforts pour y établir une paix durable. Toutefois, les observateurs doutent qu'il puisse réussir avant la fin de la
En Palestine Les Nations unies viennent de refu-
des observateurs pour surveiller la trêve
PRE
Le député de Winnipeg a soulevé une question pour laquelle il à longtemps ‘
combattu. Il a exposé notamment la!,..: EE ù me itrêve. L'on prév e - position dans laquelle se trouvent les! Do qe ere
CMbloNés de Chem dv * l'Angleterre demanderont aux Na- 4 mains de fer Qui Ont unies de prolonger cette trêve afin
participé à la grêve général -19.i 0 me tt _ ru pee de permettre au conciliateur de com- £TS ONL | Ljéter sa mission.
rd roits à i : Lu . ; pe QU eus rois A AouLe DERSION P&IC£ Le premier ministre de la république
w’ils avai icipé è L noie a QUELS AVAIENT DARUICIDE À:.JA-SrevE AE d'Israël doute, de son côté, que la trêve
ne ee Mu en es ia maintenue pendant toute la durée
U " “\fixée. Cette entente semble en effet
a présenté un amendement en ce SeRS £ it fragile : ti de s’ _
au code national du travail. AE à SR TE LE {ser de la violer.
Quoi qu’il en soit, la paix sera plus difficile à obtenir encore que la trêve car les Juifs tiennent absolument à un Etat israélite indépendant, tandis que les employés aient le droit d'exiger que|les Arabes affirment qu'ils n’accepte- les patrons retiennent leurs cotisations iront jamais de faire la paix avec les syndicales sur leurs salaires, tout comme | Juifs dans de telles conditions. ils le font actuellement pour l'impôt sur re
le revenu. Le ministre fédéral du Tra-| L'étatisation des écoles
vail s’y est opposé en disant qu’on de- j vrait laisser aux unions et aux em- et les protestants
ployeurs le soin de décider de cette question dans les contrats collectifs de travail. La Chambre a soutenu le point de vue du ministre par 71 voix contre 35.
4
Cotisations syndicales On a aussi discuté la perception des cotisations syndicales, M. David Croll, député libéral de Toronto, voulait que
Budapest. — Les deux groupements protestants de Hongrie, la secte calvi- niste et la-secte anglicane, qui ne pos- sèdent qu'un petit nombre d'écoles con-
Projets de sécurité sociale fessionnelles, ont accepté l'étatisation
Par la suite, les députés ont discuté ! de ces institutions par le gouvernement surtout des législations de moindre im- | communiste hongrois. Mais les catholi- portance, notamment des crédits de cer- | ques, qui comptent 4,800 écoles, soit plus |tains ministères. 11 reste encore à déci- | de la moitié du total des établissements : der les revisions à apporter à la loi de scolaires de ce pays, maintiennent leur | l'impôt sur le revenu. résistance à l’étatisation. Les chefs com- Î |
Les crédits du ministère de la Santé; 8 : A jont ÉtÉ 2 boroutée era Chante dans |les écoles seront nationalisées dan ‘grande difficulté. Au cours du débat, le ministre a cependant expliqué certains . projets du gouvernement dans le do- maine de la sécurité sociale.
C’est ainsi que l’hon. M. Paul Martin : a donné à entendre, en langage prudent, que l’assurance-santé ne serait pas loin d'être appliquée. Il dit aussi qu’il étudie attentivement le projet d’une pension de ; vieillesse contributoire.
| On sait que l'hon, M. Martin est un | partisan de ces deux projets qu'il caresse depuis quelque temps.
11 rencontre cependant des difficultés d'ordre constitutionnel. Il aurait à ob- tenir le consentement des provinces
dans ces domaines.
s quel- ques semaines en Hongrie, en dépit de toute la résistance qu’on pourra faire.
TauxRéduits
POUR LA
Fete de la
Confédération (ler juillet)
ERREURS
ARE
Entre toutes les gares du Canada
—
Billet simple et demi pour voyage circulaire | Prague. — Les jupes longues et am-;
“ | (Billet minimum 30c 'ples requièrent beaucoup trop de tissu,
| Contre la mode actuelle |
ALLER :
ser à Moscou l'autorisation d'envoyer!
munistes assurent toutefois que toutes |
beaucoup de publicité”. Le mandat qui | vient de déclarer le ministère du Com- m'a été donné par le peuple concerne | merce de ia Tchécoslovaquie. De plus, | l'administration de la province de Qué- elles sont “l'expression d’une mode occi- bec et ne concerne pas l'administration ‘dentale antisociale”.
de Terre-Neuve. Le gouvernement de lai La “nouvelle silhouette” est donc con- province de Québec prendra tous les | damnée dans ce pays. Elle avait mis du moyens légaux. à sa disposition pour'temps à y parvenir, mais déjà plusieurs sauvegarder pleinement et protéger les élégantes l’arborajent dans les endroits droits et les prérogatives de la provin-'’chics.
; Mme Bozena Machacova-Dostalova, l'un des chefs au parlement, est à Ja tête de cette campagne.
achats passeraient aux douanes. Les effets que vous désirez commander sont peut-être’ soumis aux restric- tions sur l'importation imposées par notre gouverné- ment afin de conserver ses fonds américains.
De juin le 30 au er juillet à 2 p.m.
|
|
RETOUR: | Départ du lieu de destination jusqu’à | |
|
|
& # Soyez prévoyants: avant de placer une commande aux E.-U. ou outre-mer, consultez voireiBureau des Douanes ou écrivez à
minuit, lundi le 5 juillet Les heures sent heures solaires Amples informations de nos agents
Bhrislon du contrôle des Impertations en temps de rire Ba MG as Wa
Canadien National
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Maurice-L, Duplessis.
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Canadian Club, et son frère assistait à | notre congrès de 1943.
Parmi les autres visiteurs que nous {irons saluer au passage ce soir, se trou- lvent Mgr Moreault, recteur de l’univer- Isité de Montréal; M. Séraphin Marion, |littérateur bien connu, et Mme Marion; ile Docteur et Mme Pomerleau, de Qué- bec: M. le chanoine Robitaille, histo- srien; le Docteur Adrien Plouffe, pu-;
bliciste; M. Claude Melançon, auteur de i “Nos Charmants Voisins”, et une ‘au service des chemins de fer natio- [naux. Ê A nos distingués visiteurs, tous mem- “bres de la Société Royale du Canada, nous souhaitons la plus fraternelle bien- venue. | 1
rappeler:
@ Vous ne pouvez rapporter au Canada aucune des mar- chandises prohibées en vertu de la Loi d'urgence sur la Conser- vation du Change. Si vous pré- voyez certains achats, rensei- gnez-vous aux Douanes, avant de partir.
@ Afin de conserver, pour des achats essentiels, tous les doilars des États-Unis disponibles, il faut limiter à $150.00 por année, jusqu'au 15 novembre 1948, le montant d'argent des États-Unis qu'une personne peut emporter en voyage. Faites en sorte d'obtenir d'avance, banque, les renseignements et
à votre
| |
les formules nécessaires.
il demande de l'aide pour les infirmes
Cet avertissement a pour but d'aider le public et de lui éviter des ennuis à la frontière.
Ottawa. — M. Jean-F, Pouliot, député ! libéral de Témiscouata, à suggéré aux| Communes, que le gouvernement accor- | de une pension aux infirmes qui serait égale à celle que reçoit le vieillard. |
En rappelant que le Canada consent à | dépenser $20,000.00 pour venir en aide| aux enfants pauvres de l'Europe, M. Pouliot s'indigne de voir que le gouver- nement ne fait rien pour soulager les infirmes qui appartiennent souvent à de pauvres familles canadiennes.
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